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Bulletin pousse de l'herbe - Bulletin régional n°26
Le 07/12/2023 à 16:21 I
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La croissance de l’herbe mesurée ces 15 derniers jours se maintient : 11 kg MS/ha/jour. Les températures fraîches et la baisse de la durée du jour freineront la pousse.
Sur les fermes du réseau, nous observons des hauteurs d’herbe suffisamment hautes pour avoir de l’herbe à pâturer jusqu’à Noël (en moyenne six à neuf jours d’avance en ration pleine). Par exemple, un troupeau de 70 VL à neuf jours d’avance, ce sont 10 t MS d’ensilage d’herbe économisés. Un tiers d’herbe pâturée dans la ration à 20% de MAT en remplacement d’un ensilage d’herbe à 11% de MAT peut faire économiser 700 g de soja/VL en ration de base (soit 530 € sur un mois), ainsi que des économies de paille à la clé et du lisier en moins dans les fosses. Ce qui montre l’importance d’aller chercher l’herbe quand elle est là ! C’est autant d’herbe de qualité qu’il ne vaut mieux pas laisser sur place avant l’hiver. La fin d’automne, c’est aussi le moment de préparer le printemps prochain : la qualité de l’herbe diminue fortement si l’herbe d’automne n’a pas été ramassée (et défavorise le trèfle au printemps). Les pluies se sont ralenties, la portance revient sur certaines parcelles, c’est le moment de ressortir les animaux dès que l’opportunité se présente. Pour mieux préserver la prairie, faire pâturer les animaux sur des paddocks plus petits et sur de plus courte durée permet de valoriser plus efficacement l’herbe et de ne pas dégrader la prairie par le piétinement. Le facteur limitant sera la portance des chemins : pour éviter ce problème, ne pas hésiter à alterner d’un jour sur l’autre l’utilisation de certains chemins pour éviter la dégradation. Vigilance cependant avec l’herbe gelée qui favorise la météorisation et le pourrissement de l’herbe. Il vaut mieux sortir les animaux tard et pas longtemps pour augmenter l’ingestion. Dernier bulletin 2023 : bilan de l’annéeCette année 2023 a été assez particulière par la suite de l’année 2022 qui a mis un coup important sur les prairies de nos régions : dégradation des prairies, apparition d’une nouvelle flore adventice… Il a été observé sur les six premiers mois de l’année un manque de trèfles dans les prairies (notamment au sud de la Loire) : conséquence des sécheresse ou aléa annuel, on ne sait pas, mais il est revenu en cet automne 2023 ! D’où la nécessité d’aller chercher cette herbe d’automne de qualité et d’autant plus favoriser le trèfle au printemps prochain. Le démarrage de la pousse a été dans la moyenne, malgré une petite baisse/un plafonnement de la pousse en mars. En cause : l’hiver qui s’est étalé jusqu’à fin mars avec son lot de températures froides limitant la pousse. Les pluies de mars n’ont d’ailleurs pas aidé à commencer la saison de pâturage sereinement. Les récoltes (foins, ensilages, enrubannages) ont bénéficié de beaux créneaux météo en avril, avec des récoltes de qualité. Les mois de mai et juin ayant été assez secs, la croissance a donc fortement diminué, après un pic de pousse mi-avril. En comparant l’année 2022 et l’année 2023, on ne peut que se rendre compte de la variabilité interannuelle de la pousse de l’herbe : cela pousse à être d’autant plus opportuniste sur la conduite des prairies. L’été 2023 a été plus clément sur nos prairies, malgré les pics de chaleur qu’il y a pu avoir : au total 25 jours avec de la pluie entre juin et août. Le retour en croissance était conditionné à des températures plus clémentes pour la pousse de l’herbe. L’automne a démarré tard malgré des pluies éparses pendant l’été. Septembre n’a pas été favorable à la pousse avec peu de pluies et des températures anormalement hautes pour la saison qui se sont étendues jusqu’à début octobre. La suite de la saison a été marquée par des pluies continues (jusqu’à 300 mm en un mois sur certaines zones) limitant la portance et l’accès au pâturage. La saison demeure tout de même normale en termes de production brute, malgré une possible asphyxie des prairies par engorgement suspectée. D’un point de vue global, même si l’année ne fut pas très productive comparée à la moyenne, la prairie garde tout de même sa place dans les systèmes fourragers en fournissant 6 t MS/ha/an en moyenne avec des conditions météorologiques qui peuvent s’avérer totalement différentes (6,1 t MS/ha en 2022 et 6,2 t MS/ha en 2023). Bien entendu, il ne s’agit pas de rendement de prairie, mais de cumuls de pousse sur ce qui a été mesuré : la pousse estivale n’étant pas mesurée, elle est actuellement estimée. Le rendement en herbe valorisé a été bon : une herbe sur pied présente aux bons créneaux météos. Cela s’est vu notamment au printemps où il n’y a pas eu de gaspillage d’herbe en juin, comme cela peut être le cas. Réseau de mesure de pousse de l’herbe Si vous souhaitez intégrer le réseau, appeler au 06 16 95 72 24 Ecrire un commentaire |
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