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[COVID-19] Loire-Atlantique - La main d’oeuvre répond présenteEstelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 12/05/2020 à 08:00 I
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Dans cette situation sanitaire exceptionnelle, même si certains saisonniers étrangers n’ont pas pu venir à temps en France, les maraîchers du département ne rencontrent pas de difficulté à recruter. En Loire-Atlantique, le maraîchage représente environ 5 000 emplois équivalents temps plein (ETP) dont 2 500 à 3 000 sont des saisonniers. « Une part significative de cette main d’oeuvre saisonnière vient de l’étranger », précise Antoine Thiberge, directeur de la Fédération des Maraîchers nantais. Cette année, avec la fermeture des frontières liée à la crise sanitaire, certains saisonniers habituels n’ont pas pu venir en France. « En moyenne, j’embauche sur l’année de 20 saisonniers en période creuse jusqu’à 80 au pic à la mi-mai pour compléter mon équipe de 43 permanents en CDI à temps plein. J’essaie de travailler avec une main d’oeuvre assez diversifiée : des locaux, des étudiants, des Roumains, des Roms et, depuis quatre ans, des travailleurs détachés via une société espagnole, explique Bertrand Redureau, maraîcher sur 120 ha de plein champ et 30 ha en grands abris plastique répartis en trois sites à la Chapelle-Basse-Mer. Mais cette année, une vingtaine de Roumains et Espagnols n’ont pas pu traverser les frontières. » Bernard Redureau s’est donc adapté et a remplacé cette main d’oeuvre régulière par des salariés ou des entrepreneurs locaux (cafetiers, restaurateurs) actuellement en chômage partiel. « Mais c’est quand même 40 % d’échec. Beaucoup de ces personnes ont arrêté après moins de deux jours de travail. Au niveau administratif, ça nous demande donc plus de temps pour remplacer ces contrats courts. Dans cette période difficile, je n’oublie pas les salariés permanents et je les remercie d’être venus travailler et d’avoir grandement participé à la chaîne alimentaire. » Mise en place des mesures sanitaires Comme dans toutes entreprises, les gestes barrière et la distanciation sociale sont à acquérir par les salariés. « Il faut répéter les consignes régulièrement mais ça se fait peu à peu. Nous avons adapté certaines tâches : comme la machine ne permettait pas d’être à plus d’un mètre les uns des autres, la plantation de poireaux a été faite à la main. C’est sûr, ça a des conséquences sur la productivité », note Bernard Redureau. Ecrire un commentaire |
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