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Dans les coulisses du Concours national des vins IGPDelphine Cordaz
Le 26/03/2021 à 10:00 I
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Adam Morton
La 18e édition du concours national des vins IGP s’est déroulée cette année en région. Les vins du Val de Loire ont été dégustés le 18 mars au château de la Frémoire, à Vertou. Un léger parfum d’alcool flotte dans la salle de dégustation du château de la Frémoire. En ce jeudi 18 mars, dix-huit personnes s’affairent silencieusement à l’intérieur. Dans une main un stylo, dans l’autre un verre de vin. Le front plissé, les dégustateurs observent attentivement la robe de leur breuvage…avant de le humer du bout du nez. Puis ils exercent un léger mouvement circulaire sur leur verre pour aérer le vin, avant de le renifler à nouveau. Enfin, ils le goûtent. « Les millésimes 2020 sont vraiment réussis, se réjouit Catherine Motheron, présidente du syndicat des vins IGP du Val de Loire. Médailler les 38 meilleurs vins du Val de Loire parmi les 98 échantillons n’est donc pas une tâche aisée ! » Annulé en 2020, le concours s’est adapté à la crise sanitaire. « Maintenir le concours en innovant s’est imposé, avec l’idée de le décentraliser dans quatre régions : Sud-Est, Sud-Ouest, Languedoc-Roussillon et Val de Loire », précise Christophe Bou, président d’InterIGP. L’engouement pour le concours Chaque année, le nombre d’inscrits au concours augmente. « Plus 23 % cette année ! », confie Raphaël Fattier. Pour les vins du Val de Loire, 96 sont représentés contre 77 l’édition précédente (2019). « Produire en IGP est devenu un vrai choix et l’engouement pour ce concours l’illustre bien ! » Le maintien du concours cette année représente en effet une belle opportunité pour les entreprises de rebondir et de valoriser leurs cuvées. « Un vin médaillé voit ses ventes augmenter de 30 % par rapport à un vin non médaillé », révèle Catherine Motheron. Que le meilleur gagne !La consommation en vin IGP s'emballe Moins onéreux que les AOC, les IGP séduisent de plus en plus les jeunes générations. « Ce sont des vins au rapport qualité prix très intéressant », explique Catherine Motheron. Une bouteille sur trois consommée en France est un vin IGP. La demande pour ces vins a été soutenue sur l’année 2020. En grande distribution, les ventes ont progressé de 6 % en volume et de 7,1 % en valeur. « Ces vins cassent les codes et symbolisent la modernité, la créativité et la convivialité ! »Ecrire un commentaire |
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