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Fija - Les jeunes attirés par les avantages de l’association

Le 07/12/2024 à 16:00 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
Fija - Les jeunes attirés par les avantages de l’association

Lors du Forum instant jeunes agris (Fija), la volonté de s’installer reste forte chez les jeunes. Ils semblent plus se diriger vers l’association.

Au fil des éditions du Fija, organisé par les JA 44, il semble que les jeunes restent très motivés par une installation. Cette année encore, quand on leur pose la question sur leur volonté de s’installer, presque toutes les mains se lèvent. Sur le stand de la chambre d’agriculture, les responsables réalisent un petit sondage en direct, une façon de distiller de l’information. Les jeunes ont bien assimilé que des institutions sont là pour les aider dans leur parcours. La jeune génération paraît attirer par l’association au détriment de l’installation en individuel. Il y aura toujours des profils préférant rester seul maître à bord mais partager les responsabilités, ne pas se trouver seul face aux décisions à prendre et se dégager du temps sont les arguments qui font mouche auprès d’eux. D’ailleurs, les tables rondes animées par la chambre d’agriculture leur ont présenté les deux formules avec des témoignages de cédants et repreneurs.

L’association fait recette

Voyant la retraite arrivée, Jean-Jacques a décidé qu’il était temps de rechercher un successeur. La formule de l’association avec des tiers était dans l’ADN de son Gaec puisqu’il avait déjà vu partir deux associés avant que son tour n’arrive. Un « premier » Florian avait déjà intégré le Gaec et il fallait donc retrouver un autre associé pour entamer son départ. Des ajustements ont été nécessaires avec une vente de terres, moins d’animaux pour un travail à deux et améliorer la trésorerie. Un dernier point important qui permet de donner des fonds propres au cédant, sans grever d’entrée de jeu le futur de l’exploitation.  

De son côté, Florian (un autre !) n’a pas pu prendre la suite de son père avant la fin de ses études. Jean-Jacques et les deux Florian se sont donc retrouvés autour d’une table. Et là, il faut jouer vrai. Jean-Jacques a ouvert le livre de comptes. La confiance était déjà bien installée puisque Jean-Jacques et le père de Florian se connaissaient. « Je souhaitais m’associer pour être maître de mon temps. La question de l’installation en individuel s’est posée mais tu dois encaisser tous les coups quand tu es tout seul. En associant, on peut discuter, trouver des solutions », concède Florian. Mais une bonne entente est un préalable à une affaire qui dure. « On a la même vision des choses. Si on s’entend bien, ça aide. La chose principale, c’est la communication », souligne le repreneur. « L’association n’est pas un long fleuve tranquille, tempère Jean-Jacques. Il y a l’importance de l’humain. Moi, je suis pour la réussite, qu’on dégage un revenu dans des conditions de travail acceptables. Il faut aller vers les mêmes objectifs ». Même s’il savait qu’il allait quitter le Gaec, Jean-Jacques avait entrepris, un an avant, la construction d’un bâtiment. « Il ne faut pas réduire la voilure de l’exploitation techniquement et économiquement pour qu’elle reste attrayante. Mais attention à ne faire que dans le tape-à-l’œil, il faut que la comptabilité suive derrière ». Stéphane Loizeau, conseiller référent Transmission à la chambre d’agriculture, prévient également que l’investissement doit être suffisant pour que la ferme soit attractive, en prenant garde de s’arrêter à temps pour qu’elle reste économiquement transmissible. 

Une reprise en individuel

Comme un symbole, Corentin est arrivé en retard à la table ronde du Fija car un vêlage s’est mal passé ! Et il est seul sur l’exploitation qu’il a reprise à Philippe, son cédant, un élevage de normandes en système de pâturages. Corentin avait tenté l’expérience de l’association avec son ami d’enfance mais « on ne travaillait pas de la même façon. C’était de moins en moins viable. Alors, j’ai préféré m’installer seul », concède le jeune homme. Le territoire de Châteaubriant répondait aux attentes professionnelles de sa compagne, infirmière, puisque la commune dispose d’un centre hospitalier. 

« Il fallait faire des concessions pour aller jusqu’au bout. On sentait Corentin très motivé. Il faut faire le deuil et on l’a fait. Aujourd’hui, je lui dis qu’il est maître chez lui et que s’il a besoin d’aide, je suis là. Maintenant, je ne regrette pas ce que j’ai fait », avoue Philippe. 

La reprise en individuel reste tout de même une affaire de personnes. « On s’est fait confiance », explique Philippe. Ce à quoi répond Corentin : « Chacun y a mis de la bonne volonté, c’est de l’humain ». Effectivement, Stéphane Loizeau note que « plus les choses ont été anticipées de la part des deux acteurs, mieux ça se passera ». 


Delphine Cordaz

   

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