Accueil > Actualités
Formation - Des classes de plus en plus diversifiéesCatherine Baty
Le 25/05/2020 à 07:17 I
Soyez le 1er à déposer un commentaire
DR Pole formation Briacé Landreau
Les filières agricoles comptent davantage de filles, moins de jeunes aux origines agricoles... Illustration aux lycées du Landreau et d’Ancenis, sites du Pôle de formation de Briacé. « La motivation ! C’est ce qui compte ! ». Isabelle David coordonne le bac pro Conduite et gestion de l’exploitation viti-vinicole (CGEVV) au lycée professionnel du Landreau, un des sites du Pôle de formation de Briacé. Dans ses classes, les trois quarts de élèves ne sont pas issus du milieu viticole, certains sont aussi originaires de territoires sans lien profond avec la culture de la vigne (Bretagne et Vendée notamment). « Les familles vigneronnes n’encouragent pas forcément leurs enfants à s’engager dans cette activité dure et qui s’est fragilisée depuis quelques années dans le vignoble nantais, explique l’enseignante. Face aux multiples composantes de ces classes agricoles, les professeures ont appris à considérer positivement « la grande diversité des connaissances des élèves ». « Il faut penser à tout expliquer même ce qui nous semble être une évidence ! », avoue Mme David. « Au démarrage de leur cursus, en seconde, certains ne savent pas qu’il existe plusieurs races différentes de vaches », illustre de son côté la professeure de CGEA d’Ancenis. Pas de désolation dans le constat de ces enseignantes qui saisissent plutôt l’opportunité de faire évoluer les savoirs autrement. « Je mise beaucoup sur les échanges entre élèves, poursuit Mme Langlois, j’organise mes cours de façon que ceux qui savent expliquent à ceux qui découvrent. Tout le monde y gagne et c’est valorisant pour ceux qui transmettent ainsi leur passion. Progressivement les connaissances s’homogénéisent ». « Vive les stages ! », résume Mme David au lycée du Landreau, car « plongés dans les réalités du terrain les jeunes peuvent faire leurs preuves, progresser quelle que soit leur origine, vigneronne ou non. Leur implication c’est ce qui les fera avancer ». Auprès de ses futurs agriculteurs, Marine Langlois défend la même vérité. Elle forge l’adaptabilité de ses terminales en organisant des immersions au sein d’exploitations différentes, une journée par semaine durant quatre semaines afin de «leur donner envie d’ouvrir leur horizon en étant confrontés à des contextes qu’ils n’ont pas choisis ». « L’objectif n’est pas de les pousser à changer leurs pratiques héritées de leur père ou de leur maître de stage, insiste l’enseignante mais de développer leur esprit d’analyse et d’être capables d’expliquer pourquoi ils veulent faire les choses ainsi », argumente la professeure de zootechnie. Au milieu de ces profils de plus en plus variés, dans des filières souvent présupposées masculines, les jeunes filles font petite à petit leur place........ LIRE L'INTEGRALITE DE CET ARTICLE DANS LA LOIRE ATLANTIQUE AGRICOLE DU 22/05/20
Ecrire un commentaire |
DERNIERES NEWS
Formulaire dérogation intempéries octobre 2023
Formulaire épandage
FORMULAIRE DE DÉGÂTS
DE GIBIERS SONDAGE : êtes-vous intéressé par une collecte de pneus usagés ?
LIVRET EMPLOIS
SAISONNIERS 2024 En direct de la Chambre
|
Agri44
Rue Pierre Adolphe Bobierre, La Géraudière
44939 Nantes
Téléphone : 02 40 16 38 08