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France - Une nouvelle méthode de travail pour renouveler le statut du fermageJournaliste - Loire-Atlantique agricole - Agri44
Le 29/01/2018 à 13:00 I
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A l'occasion du congrès qui se tiendra le 31 janvier et le 1er février dans le Rhône, la Section nationale des fermiers et métayers propose une nouvelle méthode de travail pour discuter d'un renouvellement en profondeur du statut du fermage, de sorte à le pérenniser tout en le rendant plus attractif pour les propriétaires. « Il faut plus de sécurité pour le fermier et davantage de liberté pour le bailleur », a résumé le 17 janvier Luc Roland, président de la Section nationale des fermiers et métayers (SNFM) de la FNSEA, lors de la conférence de presse de présentation de leur congrès. Au-delà d’une simple affirmation, il s’agit de mettre des mots sur une nouvelle ambition et une nouvelle méthode, qui inclut davantage de concertation avec les propriétaires pour pérenniser un statut du fermage aujourd’hui menacé. Pour cela, la SNFM a cherché à comprendre les raisons du contournement du statut par les bailleurs. « Il nous faut des porteurs de capitaux, ce ne doit pas être une finalité que le fermier devienne propriétaire de son foncier », explique Luc Roland. Il faut aussi tenir compte de certaines réalités : dans le monde rural, les propriétaires n’aiment pas se voir imposer un fermier. C’est pour cela que « l’on ne souhaite pas imposer un successeur, il faut adapter le statut », précise le président de la SNFM. Aujourd’hui, certaines pratiques, comme le travail à façon intégral ont la préférence de propriétaires frileux vis-à-vis du fermage, mais ne constituent pas un projet d’avenir durable pour les exploitations agricoles. Au lieu du traditionnel rapport d’orientation, la SNFM a donc préparé un manifeste « pour un nouveau statut du fermage ». Néanmoins, « certains fondamentaux n’ont pas à être modifiés », prévient tout de même Luc Roland. Aujourd’hui, « de plus en plus de jeunes se sentent obligés d’acheter leurs terres pour sécuriser leur foncier », regrette Bertrand Lapalus, secrétaire général de la SNFM. Et ce capital ne sera pas investi dans l’outil productif, ce qui peut être dommageable. Mais si certains points demandés par la Section nationale des propriétaires ruraux (SNPR) ne seront jamais acceptables par la SNFM, comme la volonté d’instaurer un contrat autre que le statut du fermage, les fermiers sont ouverts à beaucoup de propositions qui pourront rendre le statut du fermage plus attractif côté propriétaires, tant qu’ils n’empêchent pas la sécurisation du foncier pour les agriculteurs et n’ajoutent pas de contraintes supplémentaires à un fermier, comparativement à un agriculteur en faire-valoir direct. Ecrire un commentaire |
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