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Influenza aviaire - Influenza aviaire : courrier au ministre
Le 25/09/2023 à 19:00 I
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@MINISTERE DE L'AGRICULTURE
La FDSEA, les JA et la chambre d’agriculture demandent au ministre des indemnisations suffisantes pour les éleveurs comparables à la précédente épizootie ainsi qu’une répartition au plus juste des coûts de vaccination. Un courrier a été envoyé au ministre de l’agriculture suite à sa visite récente en Vendée afin de réaffirmer les demandes de la FDSEA, les JA et de la chambre d’agriculture en matière d’indemnisation et de vaccination. L’indemnisation I2 à 50 % est insuffisant Le ministre a annoncé une indemnisation I2 à hauteur de 50% pour l’épizootie 2022-2023 au lieu de 100% lors de l’épizootie précédente. « Or, même si les bâtiments d’élevage sont vides, les éleveurs subissent des pertes d’amortissement de leur bâtiment et leur matériel. Ils doivent aussi les entretenir même sans fonctionner. Il subsiste également des charges fixes : des échéances de prêt bancaire, des cotisations de la MSA qui sont à payer même si les bâtiments ne produisent pas. 50% d’indemnités n’est donc clairement pas suffisant », indique le courrier. La FDSEA et les JA demandent donc une revalorisation de ce taux de 50% et une année blanche c’est-à-dire une prise en charge de l’état des intérêts d’emprunts, des cotisations de la MSA et un report d’une année des remboursements d’emprunts pour les périodes concernées par les indemnités I2. Le dispositif I3 tarde à ouvrir De plus, les éleveurs situés dans les 45 communes dites de la Vendée militaire attendent avec impatience le dispositif I3. En effet, ils ont participé à la maîtrise de l’épizootie en arrêtant totalement les mises en place de canards et ce pendant plusieurs mois. « La filière avicole dans notre département détient une place économique importante que nous voulons conserver. Si les soutiens aux éleveurs ne sont pas suffisants, ils arrêteront l’élevage et tout un pan de l’économie s’effondrera. », précise le courrier. Le reste à charge de la vaccination doit être réparti au sein de la filière En terme de vaccination, l’état prendra en charge 85% du coût total, « les 15% restant ne doivent pas être à la charge des éleveurs mais répartit au sein de la filière comme l’exige la loi EGAlim. Nous voulons un accord écrit pour cette sollicitation. Enfin, les éleveurs doivent être accompagnés par l'État pour avoir suffisamment de main d’œuvre pour réaliser l’acte de vacciner. », concluent les représentants de la profession.
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