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Loire-Atlantique - « Le plus important est de ne pas rester seul »

Estelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 27/05/2020 à 08:30 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
Loire-Atlantique - « Le plus important est de ne pas rester seul »

Yannick Prati, chef des opérations du groupement de gendarmerie départementale de Loire-Atlantique, fait le point sur les vols d'ovins.

Quelle est la situation actuelle ?

Pour le moment, le phénomène s’est calmé sans pour autant être éteint. Il y a toujours des vols d’ovins, de veaux, porcs, canards... Par rapport au pic du mois d’avril où l’on avait 70 ovins dérobés par semaine, ça s’est bien calmé.  En quatre mois, de janvier à avril, 250 ovins ont été volés. En 2018, sur la même période, ce nombre était de 94, et de 183 en 2019. Cette année est marquée par ce pic important lié au confinement qui a limité les déplacements et aux fêtes de Pâques.

Comment agissent les voleurs ?

Là où il y a des bêtes, il y a de l’incitation. On remarque qu’il y a plus de vols au nord de Nantes mais les délinquants agissent dans tout le département : les six compagnies de gendarmerie sont concernées. En général, ils effectuent un repérage puis interviennent la nuit. Les bêtes sont soit emportées soit dépecées sur place, mais c’est plus rare. Les délinquants ont déjà leur circuit d’écoulement donc dès leur retour, ils peuvent livrer sans stocker. Quand on retrouve les brebis, elles sont vivantes le plus souvent. Mais le stress qu’elles subissent, notamment pendant le transport, peut les tuer ou les faire avorter.

Quels sont les dispositifs de protection pour les éleveurs ?

Le premier objectif est d’empêcher les vols par des mesures de dissuasion avec un éclairage de détection par exemple, par des mesures de freinage qui canalisent l’action du délinquant comme l’installation de barrières, et par des mesures d’alerte comme la vidéoprotection. Face à ce fléau, le plus important est de ne pas rester seul, d’appeler le 17 et de partager les informations. Pour cela, la démarche œvoisins vigilants” peut s’appliquer aux agriculteurs et la création de groupes d’échanges privés, comme l’a fait le collectif, permet de créer un partenariat avec les compagnies de gendarmerie. Dernier point de vigilance : ne pas polluer la scène pour que la police scientifique puisse récupérer et exploiter des indices. Dans cette situation, on est victime, mais il faut jouer collectif. Ces éléments peuvent servir à d’autres car il faut avoir conscience que ces actes font partie d’un phénomène en série, non isolé.

   

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