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Loire-Atlantique – Éleveurs, envoyez vos propositions de contrats 

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Le 24/01/2022 à 10:00 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
Loire-Atlantique – Éleveurs, envoyez vos propositions de contrats 

La section viande bovine FRSEA, réunie le vendredi 7 janvier, a été l’occasion de dresser un état des lieux de la mise en œuvre de la contractualisation obligatoire prévue par la loi ÉGAlim 2. Un mot d’ordre : chaque éleveur doit proposer un contrat à ses acheteurs, quel qu’il soit, et commencer les négociations.

Tout animal de race allaitante partant à l’abattoir depuis le 1er janvier 2022 doit être contractualisé. Les éleveurs doivent donc envoyer rapidement une proposition de contrat à leurs acheteurs (coopératives, organisations de producteurs (OP) ou négociants). Depuis plusieurs semaines, la FNSEA 44 et les FDSEA des autres départements sont mobilisées pour informer et accompagner les éleveurs dans cette démarche. Comme toute évolution majeure, elle suscite beaucoup d’interrogations et quelques oppositions. Mais il en va de l’avenir des éleveurs et de l’élevage en Pays de la Loire. La contractualisation avec la prise en compte des coûts de production est un des leviers pour apporter de la visibilité aux éleveurs et revaloriser le prix auquel ils vendent leurs animaux. In fine, c’est un des leviers majeurs pour favoriser l’installation des jeunes.
« Les éleveurs doivent faire le premier pas, c’est la loi »
« Tout le monde semble attendre tout le monde », constate David Moisan, responsable Viande bovine à la FNSEA 44. Sur le terrain, les acteurs de l’aval semblent pour certains faire la sourde-oreille, quand d’autres attendent des propositions de contrats qui tardent à venir. « Les éleveurs doivent faire le premier pas, la première proposition, c’est la loi. Voilà pourquoi nous appelons les éleveurs de Loire-Atlantique à formuler sans attendre leurs contrats et à les envoyer aux acheteurs potentiels, OP comme privés. »
« Quand nous autres, éleveurs, aurons envoyé massivement les contrats à nos acheteurs, ils seront obligés de nous répondre et surtout de nous entendre sur notre exigence d’une rémunération qui tienne compte des coûts de production, ajoute David Moisan. La menace des sanctions* aux acheteurs et abatteurs qui ne respecteraient pas la loi ÉGAlim 2 n’est valable que si les éleveurs ont fait une proposition de contrat en premier lieu. »
Prise en compte des coûts de production
« Contractualisation et coût de production vont de pair, précise le responsable viande. S’agissant de l’indicateur de coût de production, il n’y en a qu’un, celui validé par les familles professionnelles au sein d’Interbev. Le refus de la grande distribution de la publier n’empêche pas de l’utiliser. » Certains acheteurs militent pour un coût de production régionalisé. Pour les responsables Viande bovine ligériens, c’est uniquement dans une optique de faire baisser le prix. « Les éleveurs doivent donc le refuser et exiger l’application de l’indicateur interprofessionnel. »
La contractualisation, prenant en compte les coûts de production, permet d’apporter de la visibilité et sécuriser une partie du prix. C’est la logique du prix déterminable portée par la FNB. Les contrats doivent prévoir une formule de prix qui permettra à l’éleveur comme à son acheteur de définir le prix de vente. Plus la formule de prix prévoira une part significative de l’indicateur coût de production, plus l’éleveur sécurisera son prix de vente en cas de baisse des cours.
« Certains clament haut et fort que la contractualisation obligatoire est une entrave à la liberté de commercer. Mais de quelle liberté parle-t-on ? Celle des acheteurs de fixer un prix comme bon leur semble, un prix qui est très loin de couvrir les coûts de production des éleveurs ? Celle qui a conduit à l’effondrement de notre cheptel régional et à celui des installations ? Ou bien la liberté d’un éleveur de choisir son ou ses acheteurs et de proposer une formule de prix qui prenne en compte l’indicateur coût de production interprofessionnel ?, interroge le responsable. Évidemment, la loi ÉGAlim vient bousculer un ordre établi depuis bien longtemps et remettre en cause les bonnes vieilles habitudes. » 
Le comité de suivi de la contractualisation, mis en place par le préfet des Pays de la Loire fin novembre dernier, se réunit jeudi 20 janvier. L’occasion pour la FRSEA et JA de maintenir la pression sur les opérateurs, en particulier les plus réfractaires.
*Pour rappel, il s’agit d’amende à hauteur de 2 % du chiffre d’affaires.
Contact : En cas de questions, notamment liées à des situations spécifiques, n’hésitez pas à contacter la FNSEA 44 au 02 40 16 37 45.

Delphine Barel

 

   

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