Loire-Atlantique - Aux premiers rayons de soleil...

Dès ce lundi 22 juin, certains agriculteurs ont commencé les battages d’orge et de colza.

Dès le début de la semaine, les agriculteurs ont sorti les moissonneuses pour battre les orges et colzas. Du côté de Saint-Nazaire, à Abbaretz ou encore dans le sud-Loire, comme à Rouans et Frossay, les moissons ont commencé par les orges tandis qu’à Saffré, Charles Guerlais a démarré dès lundi après-midi sur une parcelle de colza. Son voisin de Puceul, Anthony Durand du Gaec des Landes, lui a emboité le pas mardi 23 juin après-midi dans des conditions météorologiques favorables. La dernière mesure de l’humidité des graines indiquait 6,3 % ce mardi : le coup d’envoi était donné pour la famille Durand. 

Dès 15h30, Anthony Durand a donc fait tourner la moissonneuse-batteuse achetée l’an dernier en commun avec son cousin. « A nous deux, nous avons 150 ha de cultures bio à battre tous les ans », précise l’agriculteur installé en décembre 2018 avec sa femme, Carmen.

Dans ce travail estival, leur fils les accompagne sans en perdre une miette : soit assis à côté de son père dans la moissonneuse, soit à marcher dans les sillons de la machine, soit dans la remorque avec son grand-père, Alain, toujours prêt lui aussi à donner un coup de main. Cette année, il s’occupe des livraisons au silo de Terrena à Abbaretz. 

Le Gaec des Landes est en effet situé sur l’ancienne ferme laitière d’Alain Durand. A leur installation, Anthony et Carmen ont développé trois ateliers de production à cheval sur la commune de Puceul pour les deux tiers de l’exploitation agricole et le reste sur Saffré. « Nous avons décidé de remplacer l’atelier vaches laitières par le cochon donc nous avons transformé le bâtiment existant en porcherie en créant 450 places en post-sevrage et en engraissement. Pour le moment, les cultures produites sont vendues mais nous réfléchissons à créer un atelier de fabrication d’aliment à la ferme. Et ma femme gère l’atelier veaux de boucherie composé de 283 places », décrit Anthony Durand. 

Au total, le Gaec des Landes s’étend sur 75 ha (lin, tournesol, blé de printemps, avoine de printemps, orge de printemps et seigle). Ainsi, après avoir moissonné ses 18 ha de colza longeant sa ferme au lieu-dit Toubriant et entourant le bâtiment des veaux, Anthony Durand attendra encore quelques semaines pour les prochains battages.

« Mais on va essayer de faire vite pour que mon cousin puisse battre avant la pluie annoncée en fin de semaine. » En 2019, ses colzas avaient fait 28 qx/ha. Cette année, « on en espère 25 qx/ha. Il est assez beau mais il y a des trous à cause de l’hiver pluvieux. On verra quand tout sera livré et pesé. »