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Loire-Atlantique - De la production, oui, mais aussi du confort

Stéphanie Michel - webmistress
Le 07/11/2022 à 14:00 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
Loire-Atlantique - De la production, oui, mais aussi du confort

En 2009, le Gaec de l’Étang a fait le choix du confort de travail avec une salle de traite rotative extérieure. Depuis deux ans, les trois associés ont décidé de lever le pied en réduisant la SAU et le troupeau.

À Grandchamps-des-Fontaines, le Gaec de l’Étang - trois associés, Marie-Claire Clouet et ses deux frères, Jean-Pierre et Michel - produit 1,3 million de litres de lait par an grâce à environ 110 vaches prim’holstein et une SAU de 240 ha. Au fil des années, le Gaec s’est agrandi et a cherché à améliorer son outil de travail. En 2009, un nouveau bâtiment a pris place à quelques dizaines de mètres des stabulations de la ferme. « Nous sommes passés d’une aire paillée à 130 logettes. Il a fallu s’adapter », indique Michel Clouet. Les logettes sont paillées chaque jour afin de maintenir les animaux le plus propre possible.

D’un côté de la stabulation se trouvent la nurserie et un bureau, à l’autre bout, la fumière et la fosse de 2 000 m3. Pour la traite, la question s’est posée : installer des robots ou garder une salle de traite ? « Ma soeur voulait continuer à traire » donc, pour améliorer le confort de travail, les trois associés ont investi dans un roto de 28 postes en traite extérieure. « Pour nous, la traite extérieure présente plusieurs avantages : facilité de transport du colostrum ; ne pas être enfermé ; possibilité d’aider le trayeur à tout moment. L’inconvénient, c’est que l’on ne voit pas toutes les vaches en même temps. Mais, en cas de problème, nous sommes alertés par l’ordinateur de bord. » Une barrière poussante a été installée dans l’aire d’attente. Les vaches entrent en marche avant et ressortent en reculant. Avec ce système de traite extérieure, les éleveurs ont arrêté le trempage des trayons à la fin de la traite. « Nous n’avons pas plus de problèmes qu’avant. Comme nous donnons beaucoup d’importance à la propreté de nos vaches, notre troupeau reste sain. » Après la traite, les vaches passent par une porte de tri disposant de deux directions. 
Toujours dans l’optique d’allier propreté des vaches et confort de travail pour les éleveurs, le bâtiment est équipé d’un système d’hydrocurage. « On nettoie un peu avant, puis on lance la vague d’eau. Les vaches ne sont pas du tout effrayées, ça ne les gêne pas. Et elles n’ont pas de problèmes de pattes. Nous n’avons jamais été embêtés avec des boiteries ; la génétique de notre troupeau doit être bonne car nous n’achetons aucun animal à l’extérieur. L’eau emporte tout sur son passage puis arrive dans une pré-fosse de 350 m3. À l'intérieur, il y a un système de broyage et de tamis. Le solide est dirigé vers le fumier alors que le liquide va dans la fosse géomembrane. L’eau retourne dans la citerne de l’autre côté du bâtiment pour être de nouveau utilisée pour l’hydrocurage », explique Michel Clouet.

Sur le côté Sud du bâtiment, une partie du mur est équipée d’un rideau à ouverture manuelle. « Quand il pleut ou quand il vente, on peut le fermer. C’est un confort pour les vaches mais aussi pour nous. L’isolation est plutôt bonne dans le bâtiment : l’été, la chaleur est supportable et l’hiver, le froid n’est pas gênant. Si c’était à refaire, nous mettrions le même système côté Nord, au niveau des cornadis », affirme Marie-Claire.
Enfin, le toit de la stabulation est équipé de 980 m2 de panneaux photovoltaïques. « Nous avons fait ce choix dans une démarche environnementale plutôt que financière. Nous arrivons à la fin du remboursement et, aujourd’hui je peux le dire, c’est rentable. Nous craignions que les panneaux aient des effets sur les vaches mais notre troupeau s’est toujours bien porté. »

Le roto a été un lourd investissement et a demandé aux éleveurs de maintenir un rythme de production assez dense. « De mon installation en 1999 jusqu’en 2018, nous sommes passés d’une production de 600 000 l à 1,3 million et de 200 à 265 ha », relève Michel Clouet. Soit le Gaec de l’Étang poursuivait sur ce rythme et embauchait un salarié ou un apprenti, soit il ralentissait le rythme. « Nous souhaitions avoir un outil qui reste familial alors, depuis deux ans environ, nous diminuons progressivement la production. » Ils sont passés de 265 à 240 ha, de 145 vaches laitières à 110 et ont fait évoluer leur façon de travailler. « Avant, nous gardions toutes les femelles alors qu’aujourd’hui nous conservons celles pour le renouvellement. » De plus, 65 % des vaches sont en croisement bleu blanc belge afin de mieux valoriser les veaux mâles (entre 150 et 300 €/veau actuellement). « L’objectif est de n’élever que nos génisses. Cela diminuera le nombre de veaux et aussi notre charge de travail. » Les éleveurs pourraient également augmenter la surface de cultures de vente sauf si les conditions économiques en lait se maintiennent.

Estelle Bescond
 

   

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