La récolte de l’herbe a démarré la semaine dernière, mais s’est arrêté cette semaine sous l’effet des pluies.
Les entrepreneurs de travaux agricoles et leurs salariés sont sur le terrain, pour continuer les travaux d’épandage démarrés depuis plusieurs semaines, pour les semis d’orge de printemps ou de pois, pour les destructions de couverts avant maïs, pour les traitements des céréales ou du colza, mais aussi et surtout, pour démarrer la récolte de l’herbe. « Nous avons commencé la semaine dernière, mais avons arrêté avec la survenue des pluies », commente Yoann Dutemple, gérant de l’entreprise Provost-Lairie, de Marsac sur Don. Même constat chez leurs collègues et voisins de l’entreprise Geinguené.
Des rendements faibles, mais une herbe précieuse
Pour Yoann Dutemple, « les rendements ne sont pas élevés, ce n’est pas la quantité que recherchent les éleveurs qui ont coupé tôt. C’est la qualité ». Ce type de fourrage est en effet très intéressant à utiliser pour concentrer une ration.
D’ailleurs, pour garder toute la valeur alimentaire de cette herbe coupée tôt, que ce soit pour l’enrubannage ou pour ensilage, l’entreprise Provost-Lairie vient de se doter d’un nouvel équipement : un andaineur à tapis.
« L’an dernier, nous avions un prototype pour des essais avec Arvalis », rapporte Yoann Dutemple. L’objectif de cet équipement est de dégrader le moins possible les plantes, et en particulier de ne pas perdre les feuilles des légumineuses, dans lesquelles se trouvent la valeur alimentaire. « Nous avons été tellement convaincus que nous avons acheté le prototype ! ».
Côté épandages, cela se poursuit encore cette semaine, « surtout du fumier », à l’ETA Geinguené. « Notre tonne à lisier est plus souvent louée aux éleveurs ». A Provost-Lairie, les épandeurs à fumier, lisier, compost et azote minéral sont également de sortie. Certains épandages d’azote minéral se font avec l’outil de modulation cartographique « Yara N-Sensor ». « Ceux qui l’ont utilisé les saisons précédentes y reviennent. Et nous avons de nouveaux utilisateurs ».
Des entreprises qui s’affichent sur le net
Pour suivre l'avancement des travaux ou voir les machines en action, les réseaux sociaux sont de précieux outils.
La page Facebook de l’ETA Geinguené de Marsac-sur-Don impressionne par son audience : elle dispose de 7400 followers ! Il faut dire que ses vidéos d’engins agricoles au travail sont particulièrement soignées. Beaucoup de followers aussi pour découvrir les équipements innovants de Provost-Lairie (3400 followers). Plus modeste, la page Facebook de l’entreprise Mabileau-Olivier n’a que 266 followers. Mais la dernière vidéo mise en ligne sur la chaîne Youtube de l’entreprise (labour et semis de blé 2018), avec de superbes images filmées par drone, a fait 8000 vues !