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Pays de la Loire – Pousse de l’herbeLoire Atlantique Agricole // 02 51 36 82 04
Le 03/05/2019 à 16:00 I
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La croissance atteint son pic grâce aux températures et au retour des pluies. La croissance a progressé sur l’ensemble du réseau :
C’est le moment de gérer les surplus d’herbe ! Tous les voyants sont au vert quant à la poursuite de la croissance de l’herbe : des pluies la dernière semaine d’avril, une augmentation des températures en journée, une minéralisation des sols qui va s’accentuer. Et, en principe, un risque de gelées matinales qui est passé. C’est donc le moment privilégié de gérer au mieux les surplus d’herbe. Dans le réseau, les parcelles qui atteignent des hauteurs de 15 cm ou plus sont en augmentation. Le volume et la qualité sont intéressants pour envisager une fauche, et les épis ont de fortes chances d’être maîtrisés en fétuque élevée et dactyle. Pour récolter en enrubannage, il faut cependant s’assurer d’une bonne fenêtre météo, fauche à plat et fanages permettront de garder le potentiel alimentaire. De plus, une récolte à cette date permettra de bénéficier d’au moins 2 cycles de pâturage de qualité avant l’été. Attention cependant à bien conserver un minimum de stock sur pieds sur la surface pâturée (au moins 12 à 15 jours d’avance en système laitier, et 15 à 20 en système allaitant), et à adapter la rotation pour conserver un cycle d’environ 20 à 25 j entre deux exploitations (selon la flore : graminées pures ou avec des légumineuses). Pour le garantir, il peut être nécessaire de faire pâturer des parcelles de hauteur importante. Dans ce cas, il faut privilégier les flores tardives (Ray Grass par exemple) n’ayant pas encore épié, et de restreindre les surfaces offertes (gestion au fil par exemple). Et d’ajuster le pâturage aux animaux présents dans le système Au moment où le maximum d’animaux vont se trouver en rotation sur les pâtures il faut sélectionner les parcelles en fonction de l’état de la flore, et les affecter suivant les besoins du lot. En système allaitant notamment, c’est le moment de réserver les parcelles les plus qualitatives aux couples mère-veaux, et de réserver les parcelles plus avancées en stade, à des lots de taries ou de génisses. En système laitier, le raisonnement peut être le même entre le troupeau en production, les génisses et les vaches taries. Sur une flore très tendre et encore humide, apporter du foin en ratelier. Salissement : faucher le Chardon oui mais…. L’approche des prochaines fauches peut être une bonne opportunité à saisir pour se débarrasser des chardons, mais pas dans tous les cas. Observez bien vos chardons : si aujourd’hui ils sont imposants au pied, isolées et haut (> 30-40 cm), alors il s’agit du chardon commun, et la fauche contribue largement à sa destruction. A l’inverse, si vous avez à faire à des chardons de plus petite taille, et formants des groupes resserrés, il s’agit du chardon des champs, pour lequel une fauche précoce stimule son rhizome, et le multiplie in fine. Dans ce cas, plus la fauche se situe proche de la floraison, et plus elle sera efficace. Le créneau étant très court, le recours à la chimie est souvent privilégié en cas de fort salissement. Action partenariale : chambres d’agriculture Pays de la Loire, Seenovia Ecrire un commentaire |
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