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Pays de la Loire - « Une France forte, c’est une agriculture forte »Estelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 11/09/2020 à 07:15 I
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Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, a visité l’entreprise vendéenne Carré le 4 septembre, au lendemain de l’annonce du plan de relance de 100 milliards d’euros. « Surprise et fierté. » Ce sont les premiers mots d’accueil de Benoît Carré, dirigeant de la SAS Carré (100 salariés, 14 millions de chiffre d’affaires), au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, ce vendredi 4 septembre. Dans ce plan, l’agroéquipement et l’innovation sont présentés comme une alternative aux produits phytopharmaceutiques jugés nocifs à l’environnement. En ce sens, 135 millions d’euros sont débloqués sous forme d’une prime à la conversion des agroéquipements pour les agriculteurs et d’un œaccélérateur” pour les entreprises qui les conçoivent et les fabriquent. Les subventions devraient arriver début 2021. Au-delà de la réduction des produits phytosanitaires, le ministre a insisté sur trois notions : transition, revenu et protection. « Les aléas climatiques, comme la sécheresse, ont un impact sur la récolte et donc sur la rémunération. Nous voulons aider nos agriculteurs à investir dans du matériel de précision ou mécanique pour leur permettre d’augmenter leurs revenus pour qu’ils vivent au moins à la hauteur du travail qu’ils fournissent. Dans les prochaines semaines et prochains mois, nous allons travailler avec la profession pour définir quels sont les bons agroéquipements. » « Il faut nous donner les moyens » Au total, sur les 100 milliards d’euros du plan de relance, 1,2 Md€ sont destinés à l’agriculture sous le volet œTransition agricole, alimentaire et forêt” avec trois objectifs : renforcer la souveraineté alimentaire (364 millions d’euros : plan protéines végétales, campagne grand public pour le renouvellement des générations et modernisation des abattoirs et la biosécurité en élevages, élevage en plein air et bien-être animal) ; accélérer la transition agroécologique (346M€ : crédit d’impôt HVE, prime à la conversion des agroéquipements et programme œplantons des haies”) et donner accès à tous les Français à une alimentation saine, durable et locale (200M€) ; adapter l’agriculture et la forêt au changement climatique (300M€ : structuration de filières via des appels à projets Bpifrance et à la recherche de semences plus résistantes, aide aux investissements de protection face aux aléas climatiques, plan de reboisement des forêts). Un soutien bienvenu mais qui interroge : « Pour l’agroéquipement, comment seront réparties ces subventions ? Je pense qu’il serait bien de définir un plafond d’aide, sinon, il risque d’y avoir de la surenchère sur les prix. Plus que des aides économiques, il serait bien qu’on nous libère du temps administratif. Si on veut gagner, il faut jouer ! Plein de gens ont des idées mais se sentent bridés et abandonnent », alerte Benoît Carré. Après la visite d’une heure, Julien Denormandie a échangé avec les professionnels du monde agricole sur le plan de relance, la Pac, les productions en crise… *Premier cobot de binage (robot dédié à la manipulation d’objets en collaboration avec un humain) : il assiste l’agriculteur en réalisant en totale autonomie l’entretien des cultures par binage et en fournissant une aide à la décision dans le suivi des cultures par la collecte et le traitement de données. Ecrire un commentaire |
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