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Pays de la Loire - En 2018 , protection du vignoble accentuéeLoire-Atlantique agricole - 02 40 16 38 08
Le 01/02/2018 à 12:00 I
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© Chambre d'agriculture des Pays de la Loire
Le début d'année est un moment propice pour brosser les enjeux pour l'année à venir dans les différentes productions. La pression exercée sur la protection phytosanitaire du vignoble va encore s’accentuer en 2018. Les viticulteurs vont devoir composer avec des retraits de molécules, des cahiers des charges de production de plus en plus contraignants. Il y a fort à parier que les solutions de biocontrôle prendront, en 2018, de plus en plus de place dans les programmes de protection du vignoble. Cette année devra encore être une année d’appropriation et d’apprentissage pour le vignoble de ces nouvelles solutions et de leur technicité. Par ailleurs, les cépages résistants font désormais partie des cartes dont dispose le viticulteur pour gérer la sensibilité du vignoble. Des alternatives aux herbicides La perspective d’une prolongation pour cinq ans de l’inscription du glyphosate au niveau européen demande aux viticulteurs d’envisager des alternatives à cet herbicide. Devant la raréfaction des molécules herbicides homologuées en vigne, la solution sera certainement mécanique. En effet, il n’existe pas aujourd’hui d’alternative « produit » crédible permettant de garantir la même performance aux viticulteurs. La bonne nouvelle est, qu’après plus de dix ans d’utilisation d’outils d’entretien mécanique du cavaillon, le matériel d’aujourd’hui est beaucoup plus performant à la fois en termes de débit de chantier que de précision de travail. Le niveau de participation des vignerons aux journées techniques et aux formations de la chambre d’agriculture sur le sujet confirme d’ailleurs l’intérêt croissant des vignerons pour ces techniques de substitution des herbicides. Dans le même temps, l’attention portée par les viticulteurs à la vie biologique de leurs sols est croissante. émergence de nouvelles technologies Comme l’ensemble de l’agriculture, les viticulteurs pourront compter sur les nouvelles technologies pour relever ces nombreux défis. 2018 marquera l’année où les premiers robots de binage des sols de production tourneront dans les vignes. L’arrivée de tracteurs vignerons autonomes guidés par GPS est aussi toute proche. Ces technologies devraient permettre de répondre à la problématique du besoin en main-d’œuvre et du temps de travail nécessaire pour entretenir mécaniquement les parcelles de vigne. À plus long terme, les drones applicateurs de produits phytosanitaires font de plus en plus parler d’eux. Un des challenges pour la profession sera de disposer d’applications ou d’outils d’aide à la décision performants et fiables pour analyser ces nombreuses informations. Le numérique permettra aussi le développement de l’économie collaborative entre viticulteurs mais également au sein de la filière. Jouer collectif pour vivre sereinement ces changements Toutes ces évolutions et ces exigences ne doivent pas faire oublier la préoccupation première des viticulteurs de notre région qui est de produire un vin de qualité, en quantité suffisante pour pérenniser l’activité. Il est donc nécessaire de faire les bons choix techno-économiques en toute connaissance de cause dans un contexte où le changement climatique vient également perturber les habitudes. En 2018, comme auparavant, il sera nécessaire de bien s’entourer et d’aller à la rencontre des collègues, fournisseurs pour identifier les solutions les plus adaptées à son contexte d’exploitation. Les journées techniques, formations et participation à des groupes de progrès de la chambre d’agriculture seront plus que jamais des leviers précieux pour permettre à chaque producteur d’aller de l’avant et de ne pas subir les évolutions de la production viticole. Ecrire un commentaire |
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