Un premier cas d’influenza aviaire a été détecté et traité en début de semaine en Vendée.
Le premier cas d'infection par le virus H5N1 hautement pathogène en Vendée a été confirmé ce dimanche 2 janvier sur un lot de 12 800 dindes dans un élevage de Beaufou. La probabilité de la contamination par l’avifaune sauvage est largement privilégiée.
La réactivité et le professionnalisme des acteurs sanitaires locaux (vétérinaire sanitaire, Direction départementale de la protection des populations (DDPP), laboratoire) et surtout de l’éleveur a permis très rapidement d’établir la suspicion à partir de symptômes observés sur les dindes détenues dans le bâtiment, conduisant à un blocage strict de l’élevage. L’abattage des dindes a eu lieu dès le 2 janvier. Les autres volailles (dindes et poussins) dans les deux autres bâtiments du site ne présentaient aucun signe clinique, elles ont été abattues ce début de semaine.
Des zones de protection et de surveillance
Une zone de protection (rayon de 3 km) et une zone de surveillance (rayon de 10 km), centrées sur le foyer sont définies sur le territoire des communes suivantes : Beaufou, Le Poiré-sur-Vie, Les Lucs-sur-Boulogne, Saint-Etienne-du-Bois, Aizenay, La Chapelle-Palluau, Bellevigny, Saint-Denis-la-Chevasse, La Génétouze, Grand’Landes, Palluau, Rocheservière, Montreverd, Saint-Paul-Mont-Penit et Legé (Loire-Atlantique).
Afin de maîtriser le risque de diffusion du virus, les mouvements de volailles sont interdits dans ces zones où des mesures sanitaires strictes doivent être observées. « Certaines dérogations pourront être accordées selon des règles sanitaires strictes (visite clinique vétérinaire, appréciation du niveau de traçabilité et de biosécurité, prélèvements et analyses favorables) » d’après la DDPP.
Les investigations se poursuivent pour rechercher la cause de cette contamination. Le respect des mesures de biosécurité, par tout détenteur de volailles, professionnel ou particulier, par tout acteur de la filière avicole (transporteur de volailles vivantes, d’aliment pour animaux, fournisseur à destination des élevages, vétérinaires, technicien de groupement d’élevage, équarrissage, intervenant en abattoir) est plus que jamais primordial, pour éviter toute dissémination de cette épizootie à d’autres élevages.
Delphine Barel