Pays de la Loire - Le marché intérieur doit profiter au prix du lait

Retrouvez l’observatoire des prix du lait FRSEA Ouest.

La collecte européenne a maintenu son dynamisme sur l’ensemble du premier trimestre (+1,1 % en mars et +1,4 % sur trois mois). Au mois de mars, la hausse de collecte s’est ralentie en Allemagne (+0,5 %) et en France (+0,6 %), tandis qu’elle reste soutenue aux Pays-Bas, en Pologne et en Irlande. La baisse de collecte se poursuit au Royaume-Uni (-1,7% en mars).
La collecte française montre une croissance moins marquée sur le mois de mars (+0,6 % par rapport à mars 2019), notamment dû à une baisse de collecte dans les grands bassins de production du Grand Ouest (-0,7 %) et de la Normandie (-0,1 %).
Les cours de la poudre de lait écrémé se maintiennent légèrement au-dessus de 1 900 €/t,
proche du niveau du prix d’intervention (1 698 €/t). La cotation des nouveaux contrats de beurre se maintient également début mai autour de 2 700 €/t.
La valorisation Beurre-poudre s’établit en avril 2020 à 241,64 €/1000 l.
Coté marché intérieur, la baisse des débouchés RHD et RHF a été compensée par la hausse des achats en grande distribution. Ainsi, si certains transformateurs ont connu de vraies difficultés, d’autres laiteries ont su tirer parti de la situation et adapter leur offre. Cette évolution profitable du marché intérieur doit venir conforter le prix du lait. Celui-ci doit s’appuyer sur  l’indicateur prix de revient mis en place par les EGA et sur la nouvelle réalité des mix produits que l’on soit industriel privé ou coopérative. La loi Alimentation s’applique bien à tous. De nombreuses OP se sont battues pour obtenir une prise en compte des prix de revient  à leur collecteur. La FRSEA Ouest continue à les soutenir, mais aussi rappelle ces exigences aux CA des coopératives. Elle renouvelle également sa demande que le médiateur de la coopération agricole (HCCA) soit rapidement  opérationnel.