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Pays de la Loire - Les revenus de l'agriculture biologique en 2016Chambre d'agriculture de LOire-Atlantique
Le 07/02/2018 à 08:00 I
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© Chambre d'agriculture des Pays de la Loire
La compilation des revenus de l'année 2016 des agriculteurs biologique de la région vient de paraître. Grâce à un partenariat entre la chambre d’agriculture et quatorze centres de comptabilité gestion de la région, l’édition 2017 des revenus 2016 de l’agriculture biologique en Pays de la Loire permet d’établir des références technico-économiques en agriculture biologique par grands systèmes de production. Des résultats satisfaisants pour les producteurs bio en 2016 © Chambre d'agriculture des Pays de la Loire L’EBE moyen est en progression, il s’élève à 49 670 €/UTA en moyenne en 2016, en hausse de 12 % par rapport à l’année précédente. L’EBE est, pour l’année comptable 2016, en hausse dans presque toutes les filières bien qu’il y ait d’importantes disparités suivant les productions (voir graphique ci-dessus). Lait bio : différentes stratégies fourragères pour un résultat courant de 27 000 €/UTA en moyenne En bovins lait, le résultat courant par UTA se situe à 27 000 €, soit 4 000 € de plus qu’en 2015. Cette progression s’explique par une période juin 2015-juin 2016 favorable d’un point de vue climatique, qui a permis de maintenir, voire d’augmenter légèrement le lait par vache et le chargement par hectare. Au même moment, le prix du lait bio a connu une progression (+ 4,5 % en moyenne en 2016 vs 2015, source FranceAgriMer). Bovins viande : résultats stables Les 49 exploitations étudiées spécialisées en viande bovine détiennent 106 ha pour 61 vaches. Le chargement observé est de 1,1 UGB/ha, ce qui est conforme à la moyenne de la région. Les résultats sont globalement stables : l’EBE par vache atteint 750 € et est supérieur de 100 € à celui des éleveurs conventionnels. Le revenu augmente de 7 % et atteint 19 160 €/UTA. Par contre, le niveau d’aide est important puisqu’il représente 33 % du produit pour les élevages Bovins viande bio, contre 24 % en système conventionnel. L’année 2017 s’annonce dans la continuité avec une stabilité des prix bio. Mais en 2018, sans l’aide au maintien, le revenu chuterait d’un tiers. Développement des ateliers Volailles de chair et Poules pondeuses bio La région ligérienne est la première région productrice de France en volailles bio (35 % de la production nationale) et deuxième pour la production d’œufs bio (21 % de la production nationale). L’augmentation des mises en place de poulets et de poules pondeuses biologiques au niveau national, mais surtout ligérien, montre bien l’attrait croissant pour ce mode de production. Grandes cultures : le marché est toujours en demande En grandes cultures (18 exploitations), la taille réduite du groupe doit inciter à la plus grande prudence quant à la généralisation des résultats pour ce système de production. De plus, la part des cultures spécialisées – légumes de plein champs tels que les lentilles, haricots verts et secs, pois de conserve et pommes de terre – représentent 20 % de la SAU des exploitations de ce groupe. Ces cultures sont rémunératrices mais engendrent un biais au niveau de l’échantillon qu’il ne faut pas négliger. Le résultat courant à 34 683 €/UTA s’accroît de 14 % en lien avec la SAU moyenne de l’échantillon qui augmente. Fin 2016, le marché reste déficitaire en France (blé meunier, maïs, soja…). La collecte de blé couvre 70 % des besoins ; la demande en céréales biologique est là. Maraîchage : hausse de la production et de la demande Les 46 exploitations qui compo-sent le groupe ont une surface de 8 ha comprenant en moyenne 4 ha en production maraîchère. 80 % des exploitations analysées pratiquent majoritairement la vente en circuit court. Viticulture bio : des résultats en progression Le groupe comprend 30 domaines répartis sur l’ensemble des appellations présentes dans la région : Jasnières, Fiefs vendéens, Anjou-Saumur et Muscadet. L’échantillon étudié est très hétérogène tant au niveau des types d’entreprises que des circuits de commercialisation. La surface moyenne en vigne est de 21 ha et les exploitations emploient 4,8 UTH de main-d’œuvre au total. Comparativement aux domaines conventionnels, le besoin en main-d’œuvre par hectare est supérieur en viticulture biologique. En lien avec les bonnes conditions climatiques du millésime 2015, valorisé dans l’exercice comptable 2015-2016, l’EBE moyen est en progression et se situe à 71 380 €/UTA. Pour en savoir plus, l’étude complète est disponible sur :
www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/ RUBRIQUE : publications Ou la brochure est disponible auprès du conseiller Bio de votre département. Ecrire un commentaire |
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