POUSSE DE L’HERBE • BULLETIN RÉGIONAL N° 7 •

S’adapter et valoriser l’herbe présente

Un changement important du système de mesure en lien avec l’Observatoire National de la Pousse de l’Herbe et l’assurance récolte des prairies nous conduit à un manque de données pour cette semaine. Nous nous en excusons, malgré cela nos retours terrains eux ne s’arrêtent pas.



Accélérer le pâturage

La météo s’annonce plus ensoleillée mais plus fraiche. Grâce à une hauteur d’herbe moyenne de 12.4 cm, la plante capte l’énergie solaire et la croissance de l’herbe continue avec une moyenne proche de 50 kg MS/ha. Le risque de tétanie d’herbage reste présent avec des nuits froides et des potentielles gelées matinales. Distribuer le fourrage à l’auge le soir, repousser le lendemain matin pour que les vaches aient un fond de fibres dans la panse avant de sortir. Il est temps de diminuer, voir stopper le correcteur à l’auge selon les ares disponibles/VL et les jours d’avance, tout en maintenant un complément de maïs grain à l’auge. Pour ceux qui ont plus de 15 jours de stocks d’herbe sur pied d’avance et au moins 30 ares de pâtures/UGB, la fermeture du silo peut s’envisager. 

En vaches allaitantes, il est temps de finir de sortir les lots.

Fertilisation des prairies

Après le déprimage des prairies, apporter 30-40 uN d’azote aux prairies avant le deuxième tour de pâturage pour favoriser la repousse et améliorer la teneur azotée de l’herbe.

Prévoir les ensilages d’herbe

Le mois s’avance, les méteils changent et les épis vont rapidement sortir. Voici nos préconisations pour la saison et pour chaque type de céréale prédominante en mélange : 

• RGI ou seigle : il est temps d’ensiler si la parcelle est bien ressuyée. 

• Avoine ou RGA : attendre encore un peu si ce ne sont pas des précédents maïs. 

• Dactyle : attendre la montée de l’épi avant de faucher. 

 

Afin de faciliter le séchage et de limiter le risque de butyrique, il est conseiller de faucher à une hauteur de 7-8 cm afin de favoriser l’aération sous l’andain et de limiter la reprise d’humidité par le contact avec le sol. Dans le cas d’un fourrage humide ou riche en légumineuses, incorporer un conservateur pour aider à une stabilisation plus rapide du silo et limiter la protéolyse.

ACTION PARTENARIALE :
CHAMBRE D’AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE & SEENOVIA