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Soja - Du soja pour diversifier son assolement
Le 16/11/2024 à 10:00 I
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Plusieurs agriculteurs de Loire-Atlantique se sont lancés dans la culture du soja. Pour Kévin Girardeau, c’était une première plutôt réussie. La récolte de soja s’est étalée entre octobre et novembre dans le Pays de Retz. Pour Kévin Girardeau, de l’EARL La Roctière à La Plaine-sur-Mer, cette culture a été battue il y a plus d’un mois, le 4 octobre, « lorsqu’une fenêtre météo s’est présentée », se souvient l’éleveur de volailles. C’est la première année qu’il en implantait. Et le résultat est plutôt probant. Les semis se sont déroulés début juin, « mais le mieux c’est de semer plutôt autour du 15 mai », note Kévin. Alors qu’il aurait préféré finir ses semis par le soja, l’agriculteur a dû les démarrer par cette culture à cause de la météo de cette année ; « c’était ma première année, je ne voulais pas me louper, précise l’agriculteur. L’idéal pour moi serait de semer les tournesols vers le 15 avril, puis le maïs début mai et terminer par les sojas ». En effet, Kévin Girardeau est en EARL unipersonnelle à La Plaine-sur-Mer. Son atelier principal est la volaille hors sol (dinde de chair principalement) avec deux bâtiments de 1 200 m2. Il complète son revenu par la vente de cultures : blé tendre, tournesol, colza, maïs grain, avoine d’hiver, orge de printemps. « Mon objectif est d’étaler le travail, c’est pour ça que je cherche à diversifier au maximum mon assolement. » Le soja, qu’il a découvert « grâce à des voisins qui en font pour l’intégrer dans l’alimentation de leurs bovins », lui permet donc de répondre à cet objectif et, à terme, de « valoriser mon fumier de volaille. Je mets 3 t de fumier à l’hectare pour le tournesol ; l’idée serait de faire pareil avec le soja ». Une conduite simple Le soja « est une culture qui se conduit simplement : un labour, un semis au combiné un rang sur deux, un roulage deux jours après les semis pour que le terrain soit le plus plat possible. Ensuite, j’ai fait seulement deux désherbages ». Concernant les ravageurs, les pigeons étaient présents à la levée « mais ensuite je ne les ai pas vus. C’est un point positif par rapport au tournesol où, dans notre secteur, il faut surveiller à la levée et avant la récolte ». Pour cette première année, Kévin Girardeau a obtenu un rendement de 25 q/ha normés. « J’en espérais plus de 20 mais je ne voulais pas me faire trop d’espoirs. Après ce premier essai, je me suis aperçu que le désherbage post-semis était vraiment important. Maintenant, je suis curieux de voir ce que va donner mon blé derrière le soja. Il paraît que c’est un bon précédent. » Mais un coût de semence élevé Cependant, l’agriculteur voit deux contraintes à cette culture. La première est le coût de la semence. « Il faut compter environ 320 € l’hectare à l’achat et 80 € pour le désherbage. Dans mon système, je fonctionne à la marge à l’hectare. Je cherche à dégager 1 000 € de marge brute de l’hectare sur les cultures. Le tournesol est la culture la plus rentable chez moi habituellement et j’aimerais en faire autant avec du soja », explique Kévin Girardeau. Le deuxième inconvénient est le choix de la parcelle : « il faut sélectionner des parcelles avec des terres assez profondes, plutôt bonnes. Il ne faut pas du tout de cailloux. » Pour l’année prochaine, l’agriculteur va réimplanter 15 ha de soja, avec une partie en labour et une autre en TCS (technique culturale simplifiée). « Depuis que je suis installé, la culture du colza m’a joué des tours. Cette année, je l’avais déjà semé deux fois. Il a été attaqué par la tenthrède et je n’ai pas pu entrer dans les champs pour traiter. Pour finir, il a noyé. C’est une tête de rotation pour mon blé mais qui pourrait très bien être remplacée par le soja. J’y songe… » Estelle Bescond Ecrire un commentaire |
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