Chasse - La campagne 2024-2025 est ouverte depuis le 1er juin

Depuis le 1er juin, la chasse à l’affût, à l’approche et en battue organisée du sanglier est possible.

Comme chaque année, la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) se réunit (courant mars) afin de fixer la date d’ouverture et de fermeture de la chasse et les modalités de tir. 

Ouverture anticipée

Depuis le 1er juin et jusqu’au 14 août, la chasse à l’affût, à l’approche et en battue organisée du sanglier est possible. L’autorisation est tacite pour les bénéficiaires d’un plan de chasse chevreuil ou daim. Pour les non bénéficiaires d’un plan de chasse chevreuil ou daim, la demande par le détenteur du droit de chasse est à faire auprès de l’administration. La demande dématérialisée est à effectuer avant lundi 15 juillet sur le site de la DDTM : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/annee-2024-demande-d-autorisation-de-tir-anticipe. 

« Le bénéficiaire devra retourner un compte-rendu de ses prélèvements à l’administration avant le 15 septembre. À défaut de compte-rendu, l’autorisation n’est pas renouvelée l’année suivante », explique Jean-Noël Gascoin, membre de la commission Chasse de la FNSEA 44.

À partir du 15 août 2024 et jusqu’au 31 mars 2025, le sanglier pourra être prélevé, tous modes de chasse confondus.

Ouverture classique

La période de chasse à tir pour la campagne 2024-2025 s’ouvre le 15 septembre et se ferme le 28 février 2025. Comme décidé lors du renouvellement du Schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC) pour la période 2020-2026, l’agrainage du sanglier est interdit. 

Signaler les dégâts en quelques clics   : https://drive.google.com/file/d/1TkU4SwndQ0n9hmRoFV9L4T1gvFtK4PP2/view?usp=drive_link 

« Les dégâts de la faune sauvage, notamment le sanglier, les corvidés et le pigeon ramier, explosent ce printemps, constate amèrement Jean-Noël Gascoin. Ce n’est malheureusement que le début. Les maïs étant semés plus tard, les récoltes vont être repoussées et les dégâts amplifiés ». Une rencontre avec la DDTM a eu lieu hier, jeudi 6 juin (avec la Fédération des chasseurs et les louvetiers), « dans le cadre d’une réunion d’urgence pour mettre en place rapidement des solutions pour stopper le phénomène qui prend de l’ampleur chaque année » explique le responsable. 

L’application « Signalement de dégâts de la faune sauvage » permet de collecter un nombre suffisant d’informations pour :

• étayer le dossier de classement Esod ;

• étayer la demande de changement de statut d’une espèce ;

• établir des cartographies des dégâts par espèce ;

• aider à trouver de nouvelles mesures de protection.

Les espèces visées sont bien évidemment le grand gibier (cerf, sanglier et chevreuils), les espèces classées Esod (ex-nuisibles) mais aussi des espèces protégées. Les dégâts recensés concernent les productions agricoles et d’autres ateliers de production (pisciculture, élevages de gibiers…) ainsi que les habitations, la voirie, les berges de cours d’eau ou encore les poulaillers. Ces divers signalements permettent d’enrichir une base de données scientifique relative à la pression de la faune sauvage sur les cultures et les élevages et serviront de base aux différentes mesures à mettre en place pour en minimiser l’impact. Les photos peuvent être transmises très facilement.

Mathilde Besnier