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Influenza Aviaire - Stratégie de vaccination
Le 01/07/2023 à 12:18 I
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![]() @ P. Le Douarin _ Réussir
Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire prépare le déploiement de la stratégie de vaccination contre l’influenza aviaire et dévoile les grandes étapes à franchir d’ici l’automne 2023. La France envisage de vacciner à titre préventif les élevages commerciaux de canards sur tout le territoire national à l’automne 2023. D’après un communiqué de presse du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, la stratégie de vaccination sera finalisée avant la fin du mois de juin et décidée par le ministre. De nombreuses étapes structurantes ont déjà été franchies et d’autres restent à franchir pour le lancement de la campagne de vaccination en octobre 2023. En janvier 2023, le comité de pilotage du plan d’action chargé de définir une stratégie vaccinale contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a validé l’objectif de rendre opérationnelle la vaccination dans les élevages à l’automne 2023. Un chantier inédit et ambitieux. Six mois après le lancement du plan d’action, de nombreuses étapes structurantes ont été franchies :
Toujours d’après le communiqué de presse, cinq grands chantiers sont à conduire dans les mois à venir pour rendre opérationnel le futur dispositif et s’assurer de sa bonne exécution. Acheminement et utilisation des vaccins Pour organiser les conditions opérationnelles d’acheminement et d’utilisation des vaccins sur le terrain, les enjeux sont de plusieurs ordres : logistique (être en capacité d’acheminer les vaccins jusqu’aux sites d’utilisation), technique (assurer le bon respect des conditions de conservation des vaccins), et ressources humaines (disposer d’équipes de vaccinateurs formés et suffisamment nombreuses). Les températures de conservation varient, selon les vaccins, de +5°C, à -60°C ou -196°C. Le mode d’administration des vaccins devra également être pris en compte : pour certains vaccins, une inoculation dans les couvoirs est prévue (avec possibilité d’automatisation) ; pour d’autres l’acte vaccinal devra se faire au niveau des élevages, animal par animal (avec l’intervention de vaccinateurs et d’attrapeurs). Au déclenchement de la période vaccinale, il conviendra de disposer de vaccinateurs en nombre suffisant, préalablement formés et intervenant sous la supervision de vétérinaires. Disposer des doses de vaccins en volume, en temps et en heure L’appel d’offres lancé pour 80 millions de doses a été rédigé pour prévoir une première livraison de 40 millions de doses dans la période du 15 septembre 2023 au 14 novembre 2023, puis une deuxième livraison à partir du 15 novembre 2023 et une troisième livraison à partir du 15 décembre. Pour l’État, l’enjeu des semaines à venir est d’avoir les garanties de la part des industriels du médicament vétérinaire que les délais seront tenus. Le second enjeu portera sur l’acheminement du vaccin jusqu’aux sites d’utilisation sur l’ensemble du territoire national. Organiser le dispositif de surveillance post-vaccination Chaque élevage vacciné devra faire l’objet d’un suivi sanitaire précis, par le biais d’analyses régulières et d’une visite mensuelle par le vétérinaire sanitaire. Le nombre total de visites vétérinaires pour une année a été estimé à 23 500. Le volume d’analyses généré (évalué à date de l’ordre de 7 500 analyses sérologiques et 9 500 analyses virologiques par semaine) nécessite d’accroître le nombre de laboratoires habilités à réaliser des analyses IAHP. Cette extension du réseau de laboratoires sera très encadrée afin de garantir un niveau inchangé de qualité analytique. Dispositif de traçabilité et de remontée d’information La mise en place du dispositif vaccinal nécessitera le développement d’un système d’information dédié. L’outil devra intégrer et croiser de nombreuses données : l’identification des élevages, la traçabilité des actes de vaccination, la surveillance post-vaccination, etc. La performance du système d’information sera un élément essentiel pour apporter des garanties à la Commission européenne, aux États membres et aux pays tiers et maintenir la crédibilité du système sanitaire français. Poursuivre les négociations bilatérales Les échanges devront se poursuivre activement avec les pays tiers pour les tenir informés en toute transparence de la stratégie vaccinale déployée en France. Il s’agira de leur fournir des éléments scientifiques et techniques sur la préparation de cette campagne et d’activer tous les leviers de la diplomatie sanitaire en organisant des échanges à tous les niveaux (ministre, chef des services vétérinaires, ambassade). L’objectif est de démarrer la vaccination le 1er octobre prochain sans que cela ne perturbe les échanges commerciaux. Communiqué du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Ecrire un commentaire |
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