Accueil > Actualités
Loire-Atlantique - Claironner qu’on est cédantEstelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 22/11/2022 à 14:00 I
Soyez le 1er à déposer un commentaire
![]() La chambre d’agriculture a organisé un moment d’échanges entre des repreneurs et des cédants en viticulture, au domaine du Pontreau, à Mouzillon. « On a une exploitation qui fonctionne bien. Ça fait suer de ne pas la transmettre », s’est désolé un viticulteur qui a participé à un temps d’échanges entre cédants et repreneurs, mardi à Mouzillon. Cette rencontre était spécifique au vignoble nantais, où 15 à 30 repreneurs potentiels viennent se renseigner. 40 % des vignerons de ce territoire ont plus de 50 ans et la problématique de la succession n’est pas une mince affaire, avec le risque de voir les vignes abandonnées. Les deux-tiers des reprises se font dans le cadre familial… mais pour le tiers restant, c’est un peu le parcours du combattant. Le silence, une stratégie peu payante ! Accepter que l’on veut céder son exploitation qui a mobilisé tant d’énergie, être prêt psychologiquement… mais à temps pour ne pas se retrouver piéger. Voici l’équation que les cédants doivent résoudre. À la chambre d’agriculture, du côté transmission, on ne cesse d’insister sur la nécessité d’anticiper. Mais il faut aussi accepter de dévoiler un peu son jeu. Un répertoire anonyme recense les exploitations à vendre mais il est encore trop peu utilisé par les cédants… Sinon, comment des repreneurs peuvent-ils savoir qu’un domaine est à vendre ? Au contraire, certains n’hésitent pas à en parler autour d’eux. « Moi, j’en parle à ma clientèle. Je vois que le métier attire et au bout du compte, certains commencent à y réfléchir », témoigne un participant à la journée. Mais faire se rencontrer les repreneurs entre eux peut aussi être une piste intéressante. Lors des échanges, plusieurs ont exprimé leur volonté de s’installer sur des petites surfaces, autour de 5 ha. D’où l’intérêt de se regrouper pour diviser un domaine en parcelles qui correspondent mieux à leurs projets. D’ailleurs, sur la trentaine de porteurs de projet passé par le Point accueil-installation, « la surface moyenne recherchée s’établit à 8 ha », soulignait Floriane Bejon, de la chambre d’agriculture. Bâtiments et logements : la galère des repreneurs Les repreneurs présents ont tous été unanimes sur un point : trouver un logement est compliqué et cher. Les bâtiments sont aussi une problématique. « J’avais des caves éclatées en plein centre-bourg. C’était trop compliqué à gérer. Finalement, je n’ai repris que les vignes et le matériel et j’ai fait construire un bâtiment à l’extérieur du village », confie Guillaume Lavie, repreneur (voir son témoignage ci-dessous). « On a beaucoup de vignes à reprendre et peu de bâtiments. Alors les porteurs de projet s’interrogent », souligne Christian Delair, de la chambre d’agriculture. « Il faut que les cédants se disent : je transmets des vignes et une cave », incite Lise Boin, viticultrice-repreneuse (voir témoignage ci-dessous). Delphine Cordaz Ecrire un commentaire |
DERNIERES NEWS
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() FORMULAIRE DE DÉGÂTS
DE GIBIERS SONDAGE : êtes-vous intéressé par une collecte de pneus usagés ?
LIVRET EMPLOIS
SAISONNIERS 2023 QUESTIONNAIRE : Livret emplois 2023
![]() En direct de la Chambre
|
Agri44
Rue Pierre Adolphe Bobierre, La Géraudière
44939 Nantes
Téléphone : 02 40 16 38 08