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Loire-Atlantique - De plus en plus de dégâts de sangliersEstelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 25/08/2020 à 08:00 I
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Didier Bonnet, éleveur à Frossay depuis sept ans, constate une augmentation des dégâts de sangliers. Alors qu’il n’en a vu aucun lors des semis de maïs, Didier Bonnet du Gaec des Pradoux à Frossay a remarqué de nombreux dégâts de sangliers dans ses parcelles avant l’ensilage. « Des battues ont été organisées dans le secteur donc je ne pensais pas être trop impacté. Lors de la récolte, j’ai vu que toutes mes parcelles étaient plus ou moins touchées », affirme l’éleveur. Après la récolte du maïs ensilage, des sangliers sont même passés sur la ferme pour manger directement dans le silo. « Les sociétés de chasse font ce qu’elles peuvent, on ne peut vraiment pas se plaindre ici. Les chasseurs font des battues le soir et le matin très tôt. Un voisin partait à l’affût tous les soirs mais il a fait chou blanc. Avec les marais et les friches aux alentours, ça complique tout, ce sont des nids à sangliers. Et certains propriétaires ne veulent pas signer pour la chasse ce qui rend l’organisation de battues difficile. » Il y a trois ans, Didier Bonnet avait ressemé du trèfle après le passage de sangliers et avait pris la décision de clôturer la parcelle « mais ils rentrent quand même. Nous avons dû installer deux lignes électriques, une pour les vaches et l’autre pour les sangliers. Je suis en Loire-Atlantique depuis sept ans et je trouve que le problème s’amplifie. Même si l’indemnisation ne compense pas la perte, je pense qu’il est important de déclarer pour alerter sur ces dégâts ». Pour faire face, l’agriculteur a également changé son assolement en remplaçant le maïs par du sorgho. « J’en ai fait 12 ha mais après, je le fais où mon maïs ? » En trois ans, l’éleveur a eu des dégâts sur de la prairie, du blé et du maïs. « En plus, ça peut effrayer les vaches. Une fois, un voisin m’a alerté parce que mes vaches étaient sur la route. Des sangliers avaient traversé la parcelle et elles avaient pris peur. Encore aujourd’hui, elles sont craintives. Tout cela cumulé, plus les dégâts de blaireaux et de corvidés au semis, ça fait beaucoup. Et ça concerne tous les voisins. » En effet, un autre éleveur laitier a été impacté au printemps : il a dû semer son maïs trois fois. Aujourd’hui, il se retrouve avec une parcelle de 9 ha très hétérogène. Ecrire un commentaire |
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