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Pays de la Loire - Limiter son impact sur le milieuEstelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 15/11/2022 à 08:00 I
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![]() ©CAPDL
Dans notre série sur ces agriculteurs qui font de l’agriculture de conservation, nous avons rencontré Dominique Coueffé de l’EARL de La Galesnerie, à Cosmes (53), qui nous partage sa vision. Intégrer un groupe Dephy pour échanger « Cela fait plus de 20 ans que je travaille en groupe de progrès avec la chambre d’agriculture. Soucieux de réduire mon impact sur l’environnement, je cherchais à limiter l’utilisation des intrants dans mon exploitation. En 2011, lorsque se sont mis en place les groupes Dephy dans le cadre du plan Ecophyto, j’ai répondu favorablement à la sollicitation de la chambre d’agriculture de la Mayenne. L’échange en groupe permet de confronter les approches systèmes, de partager des problématiques de gestion des adventices par exemple. » Garder un lien au sol « Un de mes objectifs est de garder un lien au sol avec les cultures. Sur 60 ha, je produis mes besoins en céréales qui sont valorisées localement par la fabrique d’aliments de Loué. Il n’y a plus de bovins dans l’exploitation, mais j’ai conservé une quinzaine d’hectares en prairies permanentes et bandes tampons le long de cours d’eau, à proximité de zones humides ou sur des terrains en pente. J’ai, sur ces parcelles, une valorisation en mode extensif, sans phytos, ni engrais. L’exploitation se situe sur le bassin versant de l’Oudon, donc cela permet de limiter les impacts sur la ressource en eau. » Actionner des leviers pour la réduction des phytos « Je pratique le sans labour depuis 1995 et depuis, je m’oriente de plus en plus vers l’agriculture de conservation des sols. Pour les cultures, je ne suis pas sur une logique de maximisation du rendement mais plutôt d’optimisation de la marge économique en réduisant les intrants. J’ai réduit de 37 % mon IFT total par rapport à la référence régionale. Je ne fais plus de régulateur et je module la dose de fongicide sur céréales à paille, généralement une demi-dose dernière feuille étalée. Pour moi, le progrès génétique des variétés dans la résistance aux maladies et leurs aptitudes pédoclimatiques reste un axe primordial dans la réduction des produits phytosanitaires. Je fais très peu d’insecticides, uniquement sur colza ponctuellement, lorsque la pression est trop importante. J’ai substitué le métaldéhyde par un produit de biocontrôle lorsque c’est nécessaire. Contre les adventices, je pratique la herse étrille à l’aveugle sur maïs en substitution d’un herbicide et, systématiquement, je pratique les couverts d’interculture. J’implante mon dactyle semence sous couvert du blé. C’est un levier sur lequel il faut continuer à acquérir des références pour la limitation des herbicides. » Propos recueillis par Étienne BARBARIT Chambre d’agriculture Pays de la Loire Ecrire un commentaire |
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