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Territoire - Retour sur le passage des tempêtes Ciaran et Domingos sur l’Estuaire de la Loire
Le 28/12/2023 à 11:00 I
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@CAPDL
« Pas Xynthia mais presque ! » C’est le retour de terrain après un sondage des agriculteurs de l’Estuaire de la Loire entre Couëron et Cordemais suite au passage des tempêtes Ciaran et Domingos. Des rendez-vous sont programmés face aux préjudices rencontrés. Quelques jours après ces évènements, c’est bien le ressenti qu’ont partagé les éleveurs de viande bovine de la commune de Saint-Étienne-de-Montluc et de ses environs : « La différence avec Xynthia ? C’est que les animaux étaient pour la plupart dans les marais, ce qui n’était pas le cas en février 2010 ». À cette remarque, s’ajoute une certaine modération dans l’ampleur du phénomène et de compassion envers les éleveurs de Bretagne, de Normandie et surtout du Nord de la France où les images permettent de relativiser. Mais les éleveurs de l’Estuaire ont bel et bien été surpris par la vitesse à laquelle l’eau est montée entraînant des pertes d’animaux conséquentes à l’échelle du secteur. La pluviométrie qui a précédé ces tempêtes, les marées, la vitesse d’écoulement renforcée par l’artificialisation des sols, la capacité à évacuer l’eau par les ouvrages prévus à cet effet et tout simplement le nombre d’animaux encore au pâturage sont autant de facteurs qui expliquent cette situation. À l’heure où la météo est moins capricieuse, les agriculteurs souhaitent savoir s’ils peuvent prétendre à des dispositifs d’indemnisation. Pas évident, dans la mesure où, à ce jour, la notion de catastrophe naturelle n’est pas reconnue dans notre département. C’est fréquemment cette reconnaissance qui ouvre des droits d’accès aux dispositifs d’État déployés pour pallier les conséquences de ces tempêtes. Aujourd’hui, ce sont essentiellement les dispositifs d’assurance qui pourraient prendre le relais mais encore faut-il pouvoir y prétendre. Des rencontres sont programmées avec les services de l’État, les EPCI (Établissement public de coopération intercommunale), les syndicats de marais… et la chambre d’agriculture. Elles seront l’occasion de rappeler les préjudices rencontrés par les exploitations entre perte d’animaux et perte fourragère liées à la diminution de la période de pâturage et la nécessité d’affourrager en bâtiment, « c’est la double-peine ! » disent certains. Ce sera également l’occasion de rappeler l’importance de la gestion des niveaux d’eau dans la préservation de l’activité agricole où chaque acteur de cette gestion a une responsabilité. L’entretien des ouvrages en place, la lutte contre l’artificialisation des sols, le développement des systèmes de prévention, l’amélioration de la communication entre les acteurs du territoire sont autant de pistes d’actions qui, ajoutées les unes aux autres, pourront permettre de limiter les conséquences de ces aléas. Xavier PINEL Ecrire un commentaire |
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