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Voyage - Voyage technique en Suisse
Le 25/12/2024 à 10:00 I
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@CAPDL
Le Groupe 30000 (Écophyto) a pu rencontrer quatre vignerons, un pépiniériste et deux conseillers locaux de Genève à Fully (Valais) en passant par Neuchâtel et Lavaux (Vaud). L’intérêt helvète pour maîtriser les couverts et limiter le travail du sol est vif. David Marchand, conseiller viticole au FiBL travaillent avec le Domaine Chappaz à Fully sur un couvert de plantes relais composé de brôme, trèfle incarnat et luzerne lupuline, il précise : « l’objectif est de maintenir un sol couvert en permanence par la succession des cycles des plantes et re-semis naturels. Nous évitons ainsi de l’érosion et optimisons la fertilisation et l’utilisation de l’eau ». Sur les terrasses du Dézelay (Lavaux, Vaud), inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, Luc Dubouloz et Doris Sommer, du Clos des Abbayes (ville de Lausanne), ont ancré la couverture des sols dans leur itinéraire « près des murs, il peut y avoir 10°C de plus, la vigne peut vraiment souffrir à ces endroits, les couverts participent à modérer cet impact sur le végétal et le sol ». Dans ces zones en fortes pentes, sans herbicides, les domaines sont à la recherche du minimum de travail du sol sur les cavaillons. Didier Ancay conseiller viticole chez CCD SAS irrigation et vigneron, teste l’implantation de fraisiers sur le cavaillon, « ils couvrent le sol assez rapidement grâce aux stolons et ont besoins de peu d’eau pour se développer ». Marie-Thérèse Chappaz (Fully, Valais) recouvre certains cavaillons avec de la paille de blé : « cela prend du temps à installer mais je m’y retrouve dans la gestion des adventices, la gestion du stress hydrique, la stabilité et la fertilité du sol. S’adapter pour mieux produire Philippe Borioli, pépiniériste près de Neuchâtel nous indique que désormais, pour optimiser l’enracinement à la plantation, il travaille « avec des couverts entre arrachage et plantation, en évitant la charrue et les outils rotatifs car ils créent trop souvent des semelles ». La pépinière, adhérente à l’association PIWI, développe des variétés résistantes au mildiou et à l’oïdium et « cette année compliquée, nous avons traité au maximum quatre fois ces cépages avec un résultat très satisfaisant ». Avec le domaine Maison Carrée (Auvernier, Neuchâtel ; AB, biodynamie), les vignerons locaux traitent des groupes de parcelles pour plus de réactivité : les leurs et celles de leurs voisins. En plus du cuivre et du soufre, le domaine utilise « des extraits de plantes, élaborés par un prestataire local pour les vignerons locaux, et du lait cru écrémé à 8 l/ha ». Ce dernier permet de diminuer les doses de cuivre avec une efficacité de 60 à 70% les années à pression mildiou moyenne. Chez un expatrié, Bernard Bosseau de la Cave de Sézenove (Genève), nous rencontrons un stagiaire du lycée de Briacé ! Ici, la transition est de mise vers plus d’agroécologie, notamment en supprimant les produits de synthèse après la floraison et arrêtant progressivement des herbicides sur le cavaillon. Florent BANCTEL, conseiller viticole, 06 45 70 22 15, florent.banctel@pl.chambagri.fr Ecrire un commentaire |
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