Accueil > Actualités
POUSSE DE L’HERBE • BULLETIN RÉGIONAL N° 8
Le 27/04/2024 à 16:00 I
Soyez le 1er à déposer un commentaire
Retour de la portance Les grandes différences de croissance entre les fermes s’expliquent par le vent du nord de ces dernières semaines : les parcelles protégées du vent par des haies ont pu conserver la chaleur du soleil, contrairement aux parcelles sans protection. Sortir tous les animaux La portance s’est beaucoup améliorée sur l’ensemble de la région, c’est le moment de sortir tous les animaux pour s’assurer de profiter du pic de pousse de l’herbe pour valoriser le maximum de cycles de pâturage avant la période estivale. Nous observons des croissances à deux vitesses sur le territoire : les parcelles où les sols ne sont plus engorgés d’eau depuis la fin des pluies et les parcelles où les sols sont encore froids car tout juste ressuyés. Les sols froids commencent à peine leur minéralisation printanière. Nous sommes alors sur des croissances à moins de 40 kgMS/ha/j. Les sols plus chauds ont pu commencer leur minéralisation plus tôt dans l’année favorisant une meilleure croissance de l’herbe. Malgré cette croissance à deux vitesses, il devient urgent de sortir tous les animaux, les stocks d’herbe sur pied étant là. L’urgence est d’autant plus grande si nous voulons faire deux à trois cycles de pâturage avant la fin de la pousse de l’herbe en juin pour les zones séchantes. La météo prévoit quelques nuits un peu froides, mais il faut absolument sortir tous les animaux de plus de six mois, tout en privilégiant des parcelles avec des abris type haies ou bosquets. Dès que les nuits passeront les 10 degrés, les plus jeunes animaux pourront sortir aussitôt. Faucher les parcelles trop hautes Beaucoup d’exploitations ont déjà commencé les travaux de fauche la semaine dernière et vous avez certainement pu constater des défauts de portance. Il est donc impératif de faire le tour de ses parcelles pour : 1- Évaluer la portance : il faut que les animaux puissent rentrer dans la parcelle sans marquer le sol. Si ce n’est pas le cas, les engins vont faire d’autant plus de dégâts que les animaux. Un sol qui a été marqué par les engins va s’en souvenir sur plusieurs années (tassements profonds très localisés). C’est aussi en faisant des travaux dans les parcelles dans des conditions limites de portance que nous voyons apparaître une flore non désirée, notamment le chardon commun. Si fauche il y a, nous conseillons de ne pas remplir pleinement les remorques d’ensilage pour diminuer la charge au sol (surtout sur des prairies de première année). 2-Faire le bilan des stocks d’herbe disponibles : il va falloir prioriser les parcelles à faucher en fonction des hauteurs d’herbe. On pourra garder quelques parcelles un peu hautes pour le pâturage dans le circuit que l’on fera pâturer au fil pour limiter le tri. À cette période, on peut garder une douzaine de jours d’avance pour choisir les parcelles à faucher. Les parcelles trop hautes sont à faucher au plus vite pour pouvoir les réintégrer au plus vite dans la surface de pâturage. La gestion des épis de fétuque est d’actualité, aussi bien lors de la fauche que pour la gestion des refus. Les projections météos sont toujours changeantes, il ne faudra pas trop hésiter sur les travaux de fauche, au risque de rater des fenêtres météos et de trop retarder les fauches. Il vaut mieux faucher au maximum maintenant, pour éviter le pic de travail lors des semis de maïs et de couverts d’été. ACTION PARTENARIALE : CHAMBRE D’AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE & SEENOVIA Ecrire un commentaire |
DERNIERES NEWS
Formulaire mise en relation foin 2024
Consultez la carte mise en relation foin 2024
FORMULAIRE DE DÉGÂTS
DE GIBIERS LIVRET EMPLOIS
SAISONNIERS 2024 |
Agri44
Rue Pierre Adolphe Bobierre, La Géraudière
44939 Nantes
Téléphone : 02 40 16 38 08