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Magazine - La Cuma, un lieu de vie avant tout
Le 10/04/2024 à 10:00 I
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En Loire-Atlantique, plus de 200 jeunes ont assisté à l’événement Les jeunes poussent en Cuma, porté par l’Union des Cuma Pays de la Loire. Ils viennent de Redon, Nozay, Carquefou et Derval. Plus de 200 élèves des établissements de formations agricoles situés aux alentours de Puceul sont venus à la porte ouverte de la Cuma l’Avenir organisée jeudi 21 mars par l’Union des Cuma Pays de la Loire. Comme les années précédentes, cette édition des Jeunes poussent en Cuma s’est produite en simultané dans trois autres Cuma de la région (en Vendée, Sarthe et Maine-et-Loire). L’objectif : faire découvrir les Cuma, leurs valeurs, leurs matériels… à de futurs collègues agriculteurs ou salariés de Cuma. « La plupart ont entendu parler des Cuma. Ils ont parfois des a priori liés au manque de connaissance d’une coopérative et ils sous-estiment aussi tout ce que peut apporter une Cuma. L’idée de cette journée est de semer une graine chez ces jeunes », explique Alexandre Amossé, président de la Cuma l’Avenir. Quatre ateliers ont animé cette journée. Le premier portait sur les principes de l’organisation d’une Cuma. D’après les témoignages d’agriculteurs, l’un des aspects fondamentaux est l’engagement (gestion collective des matériels) et il est important de « respecter les règles de fonctionnement. La Cuma, c’est du partage de matériels et de main-d’œuvre mais c’est aussi un lieu de vie et d’échange entre agriculteurs », défend Benoît Gautier, agriculteur à Abbaretz, administrateur à l’Union des Cuma et trésorier de la Cuma de l’Arche. L’atelier numéro 2 était consacré à un sujet cher au réseau des Cuma : les charges de mécanisation. Selon une étude menée au sein du réseau, 21 % des exploitations ont un coût de mécanisation maîtrisé, tandis que 50 % ont une marge de manœuvre pour faire des économies. « Cet atelier m’a permis de me rendre compte de l’importance d’analyser les charges de mécanisation. C’est un vrai paramètre à prendre en compte dans les choix que l’on fera quand on sera chef d’exploitation », confie un jeune en BTS. L’atelier 3 s’est intéressé au statut de salarié d’une Cuma. Les missions et métiers sont variés (entretien et réparation de machines, conduite d’engins agricoles, chauffeur polyvalent, chef d’atelier mais aussi secrétariat et comptabilité…) et les compétences multiples : autonomie, connaissance du matériel et des nouvelles technologies, polyvalence, etc. Le dernier atelier était centré sur la délégation. Les raisons pour lesquelles un agriculteur souhaite s’orienter vers ce dispositif répondent souvent à des problématiques économiques, de compétences ou de main-d’œuvre. « On se rend compte qu’une nouvelle génération d’agriculteurs cherche un service clef en main. A Puceul, on a donc développé l’an dernier le transport de lisier. Le tracteur et la tonne sont gérés par un seul salarié. Ça permet d’être beaucoup plus efficace », affirme Alexandre Amossé (lire ci-dessous). Pour les Cuma, ces investissements sont essentiels pour assurer leur pérennité : ils les rendent attractives auprès des salariés et des adhérents, augmentent l’efficacité du service rendu et attirent les jeunes. « Les projets, ça motive ! A nous d’être toujours force de proposition », admet Benoît Gautier. Estelle Bescond
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