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[COVID-19] « C’est un début mais ce n’est pas entièrement satisfaisant »Estelle Bescond, Journaliste LAA // 06.45.70.36.68
Le 18/05/2020 à 08:00 I
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Après les annonces du gouvernement concernant un plan de relance de la filière viti-vinicole, la profession poursuit le travail. Après avoir fait faux-bon à la profession viti-vinicole jeudi 7 mai en annulant une réunion et en la reportant au lundi 11 mai, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, et Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, ont annoncé des mesures de soutien œexceptionnelles et spécifiques au secteur pour assurer la stabilité du marché et la poursuite de leur activité” en début de semaine. « C’est un début mais ce n’est pas entièrement satisfaisant. Cela montre qu’il y a quand même une reconnaissance de nos difficultés et de la situation très tendue de la viticulture. Maintenant, il faut aller encore plus loin pour répondre aux besoins de la filière et surtout, nous devons être attentifs sur la mise en place de ces mesures », indique Carmen Suteau, présidente du Syndicat des vignerons indépendants nantais (SVIN). Assainir le marché Les deux ministres ont en effet répondu à deux des demandes inscrites dans le plan de relance de la filière proposé le 5 mai par le biais de l’Association générale de la production viticole (AGPV) : exonération des cotisations sociales patronales et des charges sociales pour les TPE et PME les plus en difficulté et mise en place d’un dispositif de distillation de crise à hauteur de 140 millions d’euros permettant de distiller 2 Mhl de vin. « Nous avions estimé un volume de 3 Mhl de vin pour la distillation de crise, soit un budget de 260 millions d’euros, afin que toutes les régions puissent y avoir accès. Il faut que l’on poursuive le travail sur ce dossier pour que cette enveloppe soit augmentée. En parallèle, nous allons continuer de travailler sur d’autres outils de stockage comme la réserve interprofessionnelle et le volume complémentaire individuel pour permettre d’étaler dans le temps les sorties de vin de la nouvelle récolte. L’objectif est d’assainir le marché et de mettre en place des plans de gestion car on ne peut guère espérer un retour à la normale avant la fin de l’année. Un plan de soutien de l’Association nationale des élus de la vigne et du vin a été adressé aux différents ministères pour appuyer l’activité viticole qui représente un pan non négligeable de l’économie française », rappelle Carmen Suteau. Ecrire un commentaire |
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