Écho Mes m@rchés du mardi 28 avril.
En blé, le retour de la pluie en France et sur une partie de l’Europe apaise, à court terme, les inquiétudes concernant le stress hydrique des cultures.
L’échéance décembre 2020 sur Euronext, en début de semaine, repassait en dessous de 192 €/t.
La Russie confirme la mise en place d’un quota d’exportation de 7 Mt d’ici fin juin.
Les experts s’accordent à dire qu’il sera consommé avant la mi-mai laissant la place à l’origine européenne ou américaine pour gérer la période de soudure.
Les acheteurs internationaux restent présents mais la flambée des cours semble « sous contrôle », chaque opérateur s’accordant à afficher un discours rassurant.
Le prix pour la récolte 2020 reste négocié entre 165-170 €/t en prix net livré moisson contre 150 €/t l’année dernière.
À noter que l’orge reste en retrait significatif avec le blé.
L’écart de prix oscille sur une fourchette atypique entre -20 et -30 €/t contre -10 à -15 €/t en moyenne.
En maïs, le cours américain est au plus bas depuis 2009 à moins de 3,10 $/boisseau (110 €/t).
Les intentions de semis sont élevées alors que la filière Éthanol est très impactée par le ralentissement de la demande dans le contexte d’épidémie de coronavirus.
Rappelons que 40 % du maïs américain passe dans cette filière.
Contrairement à l’année dernière, les semis débutent sous des conditions beaucoup moins pluvieuses qu’il y a un an.
L’Usda considère que 27 % des surfaces sont semées contre 7 % la semaine dernière et 12 % l’année dernière.
En colza, après les propositions entre 390 et 400 €/t (prix agri) du début de l’année, le prix actuellement à 370-375 €/t paraît « moyen ». Le pétrole poursuit sa baisse en dessous de 13 $/baril entraînant avec lui les huiles végétales.
Etienne Barbarit
Référent Mes M@rchés