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Pays de la Loire - De gros écarts de coût de production et de rémunération en viande bovineChambre d'agriculture de LOire-Atlantique
Le 08/02/2018 à 08:00 I
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© Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique
En Pays de la Loire, les coûts de production en viande bovine varient de façon conséquente d'une exploitation à l'autre. Ce sont les conclusions d'une enquête réalisée entre 2011 et 2015 par les chambres d'agriculture de la région et élevage conseil Loire Anjou. En naisseur, quelle que soit la race (charolaise, blonde d’Aquitaine, parthenaise ou rouge des prés), les tendances sont les mêmes. Les chiffres (coûts de production) proviennent de 250 ateliers naisseurs et 385 ateliers naisseurs-engraisseurs. Le coût fait la différence en naisseur-engraisseur Les élevages naisseurs-engraisseurs disposent en moyenne de 128 ha, avec un troupeau de 90 vaches et une main-d’œuvre de 1,35 travailleur affecté à l’atelier Viande. Le coût de production est en moyenne de 339 €/100 kg vifs. La différence entre le quart économe et le quart plus coûteux est de 86 €. Pratiquement tous les postes sont impactés mais plus spécialement les charges de mécanisation (26 % de l’écart). Si le produit de l’atelier ne varie guère, il n’en est pas de même pour la rémunération de la main-d’œuvre. Les plus performants rémunèrent à 2,49 Smic pendant que les moins performants le font à 0,15 Smic (moyenne 1,31). De petits écarts de performance existent et, notamment, un âge au premier vêlage plus jeune et plus de veaux sevrés par vêlage. La quantité produite par Unité de gros bovin (UGB) passe de 399 kgv pour les plus performants en rémunération à 358 kgv. Produire plus sans gagner plus Chambres d'agriculture, Ecla La production moyenne de 47 300 kg vifs par élevage varie de 20 000 à 90 000 kg vifs. Les élevages qui produisent peu (moins de 25 000 kgv) ont une rémunération limitée entre 0 et 1 Smic/Umo. Au-delà de ce volume, le graphique ci-dessus montre que pour un volume moyen de 47 t la rémunération va de 0 à 3,5 Smic et que la rémunération moyenne de 1,37 Smic s’obtient avec une production qui va de 25 à 90 t. Calculer ses coûts est efficace Le suivi plus spécifique de 30 élevages naisseurs-engraisseurs durant cinq ans montre certaines marges de manœuvre et l’intérêt de calculer son coût de production. On note sur les cinq ans une amélioration de la productivité animale (17 kg de poids vif/UGB en plus), l’augmentation de la productivité du travail (cinq vêlages/unité de temps plein en plus), une augmentation de l’autonomie alimentaire (12 €/kg de poids vif). Tout ceci se traduit par une réduction du coût de production et une amélioration de la rémunération (0,97 en 2011 et 1,58 en 2015). Le groupe de progrès est un moyen innovant pour évoluer dans son métier et ses savoir-faire, en s’appuyant sur l’intelligence collective. Pour intégrer un groupe, rapprochez-vous d’Emmanuel Béchet au 02 53 46 60 01.
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