Accueil > Actualités
Pâturage - Adapter sa stratégie en fonction de la portance des sols
Le 08/04/2024 à 16:00 I
Soyez le 1er à déposer un commentaire
Avec la pluie de ces derniers jours, la mise à l’herbe est encore délicate dans certains secteurs. Exemple dans le sud de la Loire-Atlantique, à Paulx. Cette saison 2023-2024 continue sur sa lancée. Pour beaucoup d’agriculteurs, les semis d’automne sont tombés à l’eau. C’est à présent au tour du pâturage d’être contrarié. Dans le sud du département, à Paulx, des stratégies différentes sont mises en place en fonction de l’état des sols. « Depuis l’automne, l’excès d’eau nous déstabilise ; ça nous perturbe dans ce que l’on sait faire ! », témoigne Denis Audoire, éleveur de vaches laitières au Gaec Paulx de lait. Le retard s’accumule alors que l’herbe est bien avancée. « Il n’y a rien de fait aujourd’hui et on ne va pas pouvoir entrer dans les parcelles tout de suite. Je crois qu’il va falloir attendre encore trois semaines au moins. » Les 80 vaches laitières de cette exploitation sont à l’herbe depuis le vendredi 15 mars, soit un décalage de quinze jours par rapport à d’habitude. « Ce n’est pas l’idéal, il faut bien faire attention à la portance des sols. » Les vaches pâturent seulement en journée et dans les parcelles avec la meilleure portance possible. Tous les jours, elles sont mises dans un nouveau paddock (80 ares). Les génisses, quant à elles, restent encore en bâtiment. L’éleveur prend donc dans ses stocks. « On devrait tenir ! Au pire, il nous reste de l’enrubannage ; normalement on n’aura pas besoin d’acheter à l’extérieur. » En revanche, au Gaec de l’Avenir, dont les terres se situent dans le secteur du bassin-versant du Falleron, ni les vaches ni les génisses sont à l’herbe… « Les parcelles sont gorgées d’eau, la récolte n’est pas possible et on ne sait pas du tout quand on va pouvoir les mettre à l’herbe », affirme Sébastien Thomas. Alors qu’elles devraient toutes être sorties depuis le 15 mars, les vaches sont alimentées comme en hiver. En plus des aliments (soja et céréales), l’éleveur est obligé d’acheter de la paille à l’extérieur. « En plus, on creuse dans nos réserves : céréales, foin, ensilage d’herbe et de maïs. Financièrement, c’est sûr qu’il va y avoir un impact ! Mais c’est encore trop tôt pour l’estimer. » Une fois de plus, chacun espère que la météo change, et vite. Estelle Bescond
Ecrire un commentaire |
DERNIERES NEWS
Formulaire mise en relation foin 2024
Consultez la carte mise en relation foin 2024
FORMULAIRE DE DÉGÂTS
DE GIBIERS LIVRET EMPLOIS
SAISONNIERS 2024 |
Agri44
Rue Pierre Adolphe Bobierre, La Géraudière
44939 Nantes
Téléphone : 02 40 16 38 08