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Étude - La géobiologie, avant ou après
Le 12/02/2025 à 10:00 I
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![]() La géobiologie en curatif et en préventif, c’est l’expérience que la famille Chamaret a vécu sur son exploitation. Gaylord Chamaret est installé avec sa femme Laetitia à Saint-Ouen-en-Champagne (Sarthe). Ils sont éleveurs de poules pondeuses, volailles de chair et de vaches allaitantes. En 2021, les éleveurs ont contacté la chambre d’agriculture Pays de la Loire pour avoir l’appui d’un géobiologue. Ils rencontraient des phénomènes de picage, ainsi qu’une ponte au sol très conséquente, 700 œufs par jour. « Nous avons eu plusieurs souches de poules, nous avons installé des pierres spécifiques pour éviter le picage mais nous n’avons pas remarqué d’amélioration », explique l’éleveur. De nombreux points sensibles Lors du diagnostic géobiologie traditionnel, il a été trouvé trois zones de perturbation. Ces zones étaient des veines d’eau actives. Après recherche, la clôture électrique apportait de nombreuses nuisances dans le sol. Par la suite, des mesures électriques ont été réalisées. La mise à la terre se situait sous les bétons. Les résultats de mesures montraient que des courants vagabonds restaient à l’intérieur du bâtiment, apportant des nuisances aux animaux. « J’ai réalisé tous les travaux préconisés : mise à la terre du bâtiment des poules, liaisons équipotentielles des nids et des canalisations d’eau. J’ai installé le poste de clôture en dehors du bâtiment avec une nouvelle mise à la terre », explique Gaylord. L’éleveur est satisfait des résultats, il précise « nous n’avons presque plus de ponte au sol, maxi 50-100 œufs. Nous avons eu des lots avec des souches réputées nerveuses mais nous n’avons presque pas eu de picage ». Ne pas réaliser deux fois la même erreur En 2024, les éleveurs rappellent la géobiologue. Ils souhaitent construire un bâtiment pour les vaches allaitantes et mettre du stockage de fourrages. Un conseiller de la chambre d’agriculture est venu implanter le bâtiment, il a donné tous les conseils techniques, réglementaires et a créé le permis de construire. En complément, les agriculteurs ont demandé un diagnostic géobiologique. « Je voulais connaître les passages d’eau et de failles sous le futur bâtiment. La structure étant métallique, avec des panneaux photovoltaïques et des animaux en dessous, je voulais m’assurer de son emplacement et limiter les nuisances. Pour ne pas faire deux fois la même erreur », raconte Gaylord. L’objectif du rendez-vous géobiologie a été d’identifier les zones à risque : les passages d’eau ou de failles (discontinuités du sous-sol). Ainsi, la priorité est d’éloigner de ces zones sensibles le local des onduleurs, la mise à la terre, le transformateur, le poste de livraison. Ensuite, des préconisations sont faites pour faciliter l’évacuation des électrons à l’extérieur du bâtiment afin d’améliorer le confort des animaux. Stéphanie LEDUC
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