Concours - Les normandes en concours à Rennes

Le national de la race normande se tient samedi 29 mars à Rennes (Ille-et-Vilaine). Neuf vaches de Loire-Atlantique y participent.

Les week-ends de concours s'enchaînent pour la race normande. Après le comice de Machecoul, c’est au tour du national de prendre place samedi 29 mars au Parc des expositions de Rennes (Ille-et-Vilaine) dans le cadre des Agris à la foire de Rennes. Neuf vaches de Loire-Atlantique issues de cinq élevages ont été sélectionnées pour participer à cette compétition qui réunit les 200 meilleures vaches normandes de toute la France. Parmi elles, on retrouvera Surobjective, en première lactation, du Gaec de la Gaudinière* situé à Rouans. Elle possède déjà à son compteur quelques résultats marquants : meilleure mamelle espoir et championne espoir à Challans 2024, et meilleure mamelle jeune au Sommet de l’élevage 2024. « C’est une vache de qualité avec une belle robe originale qui attire l’œil : toute mouchetée noir, marron et blanc, détaille Florian Ferré. Ses qualités techniques sont évidemment sa mamelle, l’implantation de ses trayons, elle a une bonne attache avant et arrière, et de bons aplombs ». 

Passionné par les concours, ce jeune éleveur de 21 ans installé en 2024 acquiert de l’expérience au fil des années. « Je fais ma pré-sélection mais je demande toujours à un ancien éleveur de venir. Il me dit ce qu’il en pense. Il a l’œil pour voir les petits défauts qui feraient que la vache n’irait pas jusqu’au bout. Dans mon secteur du sud Loire, il y a pas mal de jeunes éleveurs en race normande, on s’entend très bien, il y a une bonne ambiance et aucune concurrence entre nous. C’est sympa de sortir nos vaches des élevages et de montrer qu’on a de bonnes vaches, de se retrouver entre éleveurs aussi et d’échanger. » Florian Ferré sait que la concurrence sera rude à Rennes, « chaque vache sélectionnée peut gagner. Je préfère partir défaitiste comme ça, si elle nous fait quelque chose, on sera d’autant plus content » !

Estelle Bescond

*Deux associés et un apprenti, 100 vaches normandes, 256 ha de SAU (dont 70 ha de cultures de vente, 50 ha de marais valorisés par les bœufs, 40 ha de maïs, le reste en prairie permanente).