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CUMA - La Cuma, un tremplin à l’installation et une source d’emplois

Le 03/04/2025 à 10:00 I Soyez le 1er à déposer un commentaire
CUMA - La Cuma, un tremplin à l’installation et une source d’emplois

La 7e édition des Jeunes poussent en Cuma s’est tenue jeudi 20 mars dans les quatre départements de l’Union des Cuma Pays de la Loire. En Loire-Atlantique, les portes ouvertes avaient lieu à la Cuma du Nord à Guémené-Penfao.

Ils sont en seconde, en bac pro ou en BPREA. Environ 200 élèves des établissements de formation agricole du département et de l’Issat de Redon (35), avaient rendez-vous, jeudi 20 mars, à la Cuma du Nord à Guémené-Penfao dans le cadre de l’opération « Les Jeunes poussent en Cuma ». Cet événement, organisé en simultané dans les quatre départements de l’Union des Cuma Pays de la Loire (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Sarthe, Vendée), a pour objectif de promouvoir ce réseau. « Notre but est que les jeunes aient entendu parler des Cuma au moins une fois au cours de leur cursus scolaire », souligne Bénédicte Rousvoal, animatrice de l’Union des Cuma Pays de la Loire en charge de cette journée en Loire-Atlantique. Et quoi de mieux pour cela que de faire témoigner des agriculteurs adhérents et des salariés de Cuma ? 

Être au contact des agriculteurs

« Ce qui me plaît dans ce métier, c’est qu’il faut toujours se mettre à la page. Les évolutions techniques arrivent très vite donc il faut s’adapter », affirme Cédric, salarié de la Cuma du Nord depuis plus de 25 ans. Il est le seul employé de cette structure créée en 1996 et composée de 45 adhérents, « chaque Cuma a ses spécificités ». Ici, la Cuma du Nord collabore avec la Cuma de l’Union située dans la même commune. Alors quand un élève de seconde lui demande s’il est souvent seul, il répond « c’est très rare qu’il y ait une journée où je ne vois personne ! Il y a toujours un adhérent qui passe pour prendre du matériel ou simplement pour boire un café ». Dans une autre Cuma, celle de Saint-Joseph à Bouvron, il y a six salariés, « on ferme seulement lors des vacances de décembre. L’activité en Cuma dépend évidemment de la météo. L’hiver, on fait 20 heures par semaine alors qu’en haute saison, on est à 48h/semaine. Sur une année, on doit effectuer 1 607 heures pour un CDI aux 35 heures, on a le droit à un dépassement de 100 heures payées et les heures de nuit sont majorées aussi », explique Yvonnick, chef d’atelier de la Cuma Saint-Joseph. Il a fait toute sa carrière au sein du réseau des Cuma. « Ici, les agriculteurs, ce sont des adhérents et non des clients. C’est très familial. Certains, je les ai eus en stage à la Cuma et aujourd’hui, ils sont adhérents et sont donc devenus mon employeur ! En tant que salarié, on est considéré : lors d’un achat de matériel, on est convié pour apporter notre expertise. C’est très valorisant. » Les jeunes et leurs enseignants l’ont bien compris, être salarié d’une Cuma, c’est être au contact des agriculteurs, à leur écoute, ça demande de l’autonomie et de la polyvalence. « On ne fait pas que conduire, sinon le matériel ne marcherait pas longtemps ! », lance Yvonnick. 

Les Cuma recrutent

Et il y a de la place pour tout le monde : « Les exploitations agricoles s’agrandissent et délèguent de plus en plus de travaux donc les Cuma grossissent elles aussi et… embauchent ! La porte vous est grande ouverte », insistent les différents intervenants, animateurs et administrateurs de l’Union des Cuma. Source d’emplois, la Cuma peut aussi être un tremplin à l’installation. En effet, grâce à la mise en commun de matériels, les charges de mécanisation diminuent sur une exploitation. « La ferme type en Pays de la Loire, c’est une exploitation en polyculture-élevage avec une SAU de 150 ha. Les charges de mécanisation représentent en moyenne 500 €/ha/an, soit 17 % du chiffre d’affaires. C’est aussi un tiers des charges totales de l’exploitation ! », indique Amélie Boisdron, animatrice de l’Union des Cuma Pays de la Loire. Alors cette mutualisation peut être un vrai soutien pour les jeunes installés. 

Une tonne à lisier en prestation

A la Cuma du Nord, il était temps de renouveler les deux tonnes à lisier. Que faire ? Partir sur deux tonnes de 20 000 m3 ou sur une tonne de 25 000 m3 en prestation complète (dont tracteur, fuel, chauffeur) ? Après calculs, le choix s’est porté sur la deuxième solution. Cette tonne (TG 24 de chez Samson) a une capacité de 24 900 litres et est équipée d’une rampe type « patin » de 18 m. Son coût : 267 000 €.

Estelle Bescond

   

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