Accueil > Actualités
Maraîchage - Optimisation des plans d’eau d’irrigation
Le 09/04/2025 à 16:00 I
Soyez le 1er à déposer un commentaire
![]() Trois bassins ont été créés au Comité départemental de développement maraîcher, à Pont-Saint-Martin, pour travailler sur la gestion des réserves d’eau. Dans le cadre de ClimatVeg, les Maraîchers nantais se sont intéressés à l’optimisation du stockage de l’eau pluviale destinée à l’irrigation. Trois réserves de 200 m3 utiles ont été créées au Comité départemental de développement maraîcher (CDDM). L’une est couverte à 100 % par des hexagones chevauchables en polypropylène (Hexa-Cover®) ; une autre possède une couverture végétalisée sur 50 % de la surface et la troisième est le témoin non couvert. Sept compteurs ont été positionnés au niveau du puisard et du remplissage de chaque bassin pour connaître le volume d’eau récupérable par mètre carré de serre, et au niveau de la vidange de chaque bassin pour simuler les besoins en irrigation calés sur les consommations d’un producteur de mâche, radis, jeunes pousses sous abri de 3 600 m2 avec arrosage pendulaire. Des suivis quantitatifs et qualitatifs ont été menés de 2022 à 2024. Les résultats montrent que l’évaporation est moindre sur la réserve couverte et qu’elle est liée à la dynamique des plantes pour la réserve végétalisée. En prenant en compte la pluviométrie de l’année, l’évaporation et les besoins en irrigation, le volume minimal « nécessaire pour irriguer les cultures en périodes d’étiage, avec un remplissage uniquement hors étiage, pour un abri de 3 600 m2, serait de 789 m3 », indique Sylvain Gérard, coordinateur technique du CDDM. Du côté de la qualité de l’eau, les bassins ont des comportements différents en matière de pH, concentration en oxygène dissous et température. Des analyses sur la présence de produits phytosanitaires ont aussi été effectuées. « On remarque une présence ponctuelle avec des valeurs de concentration faibles. La présence est moins importante dans le bassin végétalisé, grâce à une possible autoépuration des plantes », note Brigitte Pelletier, directrice du CDDM. Concernant les micro-organismes, E. Coli et Salmonelle ont été repérés à certaines périodes de l’année. « Il y a plus d’E. Coli dans le bassin végétalisé ce qui est logique car la vie s’y est développée », explique Brigitte Pelletier. Pour les maraîchers, les mesures bactériologiques sont « un critère important pour l’irrigation des végétaux frais », souligne Régis Chevallier, président des Maraîchers nantais et vice-président de Vegepolys Valley. Le CDDM compte poursuivre les suivis grâce à ses fonds propres en attendant, peut-être, le lancement d’un ClimatVeg 2. Estelle Bescond Ecrire un commentaire |
DERNIERES NEWS
![]() Formulaire mise en relation foin 2024
Consultez la carte mise en relation foin 2024
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() FORMULAIRE DE DÉGÂTS
DE GIBIERS LIVRET EMPLOIS
SAISONNIERS 2024 |
Agri44
Rue Pierre Adolphe Bobierre, La Géraudière
44939 Nantes
Téléphone : 02 40 16 38 08